Il avait dans le regard une lueur de malice
Qui n’entamait en rien son désir de justice
Il voulait que le monde construise un tombeau
Et que six millions d’âmes y déposent leurs fardeaux
Lui qui avait passé quatre ans dans les camps
En Ă©tait revenu plus vieux de cent ans
Bien déterminé à traquer les bourreaux
Pour que s’éteigne enfin, la flamme des fourneaux
Qu’on lui parle de vengeance le répugnait
Il voulait la justice pour offrir enfin la paix
A ces âmes qui erraient dans l’incompréhension
A qui le monde refusait un peu d’attention
Grâce à lui, les plus grands bourreaux furent jugés
D’autres avec sa mort peuvent s’imaginer libérés
Mais le flambeau sera repris pour réclamer justice
Et que six millions d’âmes trouvent une oasis
Il avait fait de la justice son cheval de bataille
Ne l’oubliez jamais, il s’appelait SIMON WIESENTHAL.
Annie
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