L’île en elle...
A bord de son bateau, il avait décidé, de s'embarquer dans cette folle aventure : visiter Île de Sein, encore et encore, toutes voiles dehors.
Il commençait par longer les cotes une à une sans en perdre une miette, son pain si blanc, les frolants jusqu'à la pointe, les caressant du regard.
Puis vient la bise plus au large, la mer était calme , tranquille...Le phare d'Ar Men détendu à regarder l’Île lui sourire .
La traversée fut longue et savoureuse, il pu enfin embrasser cet endroit merveilleux et sa beauté naturelle , ses rivages, son visage insoumis aux embruns du temps, il regarde un peu plus loin la mer d'un bleu intense, à faire chavirer le noir de ses yeux...
Ce voyage il l'effectue avec toujours autant d'intensité et de passion, le phare veille sur cet endroit magique où il a accosté, il y a plus de vingt ans, et abordé une si belle nature.
Marie Morgane je suis à toi,
Je suis ton oracle, ton orage,
ton brun ténébreux qui te dévisage,
L'ogre qui dévore la vie, tu es à moi.
Sirène turbulente, tu siphonnes mon cœur,
Tu submerges mon vague à l’âme,
Corsaire débordé, noyé dans le bonheur,
Esprit qui divague à l'équinoxe de ta flamme.
Poisson volant, virevoltant dans l'océan,
Albatros sans Baudelaire je fend les airs,
Chalut en plein chahut au firmament,
Je jette mon encre à la plus belle des mers.
Il s'était réveillé à l'ombre d'un rocher, près de la pointe du Raz, au bord de l'eau émeraude, il regardait tous ces galets qui fixement regardaient l'immensité de la mer, soudain il avait compris !!!
Tous ces hommes dont les sirènes avaient été englouti par l'éternité... Leurs cœurs avaient été transformés en pierre, leurs corps en montagnes, d'où s'écoulaient pour l'éternité la source de leurs larmes salées.....
Je t'aimerais jusqu'à ma dernière bise, mon dernier souffle, mon amour
Ogr3