Maman déjà un quart de siècle passé
Que tu gouvernes ta riche vie de mère
Tu as connu de grands bonheurs fiers
La naissance de ta jolie princesse’ aimée
Tu ne connaissais pas la douleur du martyr
Pour me relever calmement chaque fois
Quand de mes premiers pas affolant parfois
Je m’abandonnais pour aller te porter mon sourire
Quand dans mes viles peurs nocturnes
De ma souffrance et mon intransigeance
Dans tes bras si soyeux de solide attirance
Tes yeux calmes m’endormaient sous la lune
Tes encouragements impartiaux m’enhardissaient
Ils n’étaient pas inutiles et vains au lendemain
D’un mauvais résultat que tu admettais malsain
Mais
tu m’entourais d’un : -Ne t’inquiète c’est passé
Complice à l’heure de mes premiers amours
Tes conseils je les savourai comme la douceur du miel
Ils étaient judicieux et ton petit sourire en bielle
Rassurait mon cœur qui te tendait la main chaque jour
En ce jour maman, je suis trop près de toi pour oublier
Ces mirifiques moments de toutes tes attentions
Ma pensée chaque matin fait le grand voyage d’intentions
Pour déposer sur mon univers ces mots : J'aime à t’aimer.
???
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux
