Je m'incarne dans ce que suis dirait le pamphlétaire de la juridiction du soi. Car il faut laisser les choses se faire d'elles-mêmes pour s'extraire de la pensée et gravir une dimension où l'être ne peut qu'advenir en toute intégrité.
Car s'il faut de la revendication, c'est qu'il faut au cœur de la sensibilité sans facticité dont le sens à l'apport de la conscience ne doit pas s'opacifier dans le credo de la mauvaise foi.
Car s'il ne faut pas de l'abstraction à l'intelligibilité, c'est qu'il faut à l'esprit une perte de vitesse en phase avec la fugacité instable de son ego pour s'unifier avec son aperception.
En effet la sensibilité doit être l'effort d'une aperture sur un monde dont la réception doit en être faite à l'issue d'une réalisation à fournir à sa vocation le pendant de sa passion à sa raison en toute concrétude de sa réconciliation avec l'amour d'une authenticité et cela dans l'enjeu d'une réelle et non pas fictive profondeur.
De même l'intelligibilité doit être le repos de l'orgueil ainsi qu'une oisiveté sur une personnification dont la restitution doit être faite sur une actualisation à graduer sa gestation au prorata de son interaction psychique en toute finitude de son appropriation avec l'engagement d'une unité au seuil paradoxal d'une éthique qui se fourvoie dans la dualité d'une esthétique.
Car cette double incarnation du réel en fait une idéalité subjective, c'est-à -dire qui mène à la croyance qu'aucun monde n'existe hors de l'esprit pensant du sujet.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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