Que l'on soit : Noir, blond, brune ou rousse
La mort se lancera à nos trousses !
Quand bien même on serait rouquin
Cela lui donnerait plus d'entrain !
on aura beau crié; supplié;
Rien ne pourra la faire dévier
le jour où elle aura décidée;
Que ta vie soit tirée au sort !
Qu'importe ce que vaut ton trésor,
Rien ne pourra fléchir la mort
Celle-ci ne va rien concédé !
Que nenni ! Elle hâtera le pas !
Pour vite t'emmener au trépas;
Qui parait-il vient tout guérir !
Comme dans la fable, le bûcheron;
Qui a joué au fanfaron
En appelant à l'aide la mort !
Pour échapper au triste sort
Se rétracta de la fin brutal
Qui le soulagerait du mal !
Et mettrait fin à sa misère;
S'il s'en allait gésir sous terre !
Victor Hugo conclut son texte
En mettant en avant ce prétexte :
Plutôt souffrir que mourir;
C'est la devise des hommes! fin de citation.
On ne veut pas périr en somme,
Mais la mort à nulle autre pareille;
Ne l'entend pas de cette oreille !
Elle viendra de toutes les façons.
Ni pot de vin, ou autre rançon;
Ne l'arrêteront dans sa besogne
Si à la porte de chez toi, elle cogne !
Ou qu'à mon tour; elle m'interpelle
Et m’entraîne au repos éternel !
Souvent, c'est sans un adieu....
Qu'elle nous unis à nos AÏEUX !
guyh