Je rêve d’immensité purifiée, oui je rêve à vous
Humanité, auréole mystique de mes matinées
Que j’entends sur ma conscience, crier contre les loups
Le bonheur nouveau s’installerait éternel à l’étable
Refuge imprenable de vos jours toujours fastes
Pour vous procurer les plaisirs de l’inestimable table
Les beautés vous attireraient saines en pensées nues
Et les toiles dentelles sertiraient vos belles passions
Dans la joie de toutes vos insolites entrevues
Les plumes de vos canons exploseraient solennels
Sur les frontières de vos pays embellis d'un doux calme
Il enfanterait serein les collines et les lacs d’aquarelle
L’amour se déverserait dans les rivières fécondent
Les unions d’affluents ne se dissiperaient en stupeurs
Mais les parfums des amonts renforceraient leurs rondes
Les amitiés chanteraient tous les délices de l’immense bulle
Elles rugiraient au plus profond de la terre des cœurs
Et leurs notes parcourraient ce monde des bons funambules
Les couleurs chahuteraient accrochées au plaisir de chacun
De leurs rires tendres elles aguicheraient les yeux de votre esprit
Amoureux placides de cette nature luisante, grand palanquin
J’ai construit mon rêve sur le beau papier de mes lèvres
Dans la nuit claire il me parlait tendresse en ces mots
Qui abreuvaient au matin en coulées légères la noble fièvre.
De mon amour pour mon humanité débarrassée de tout maux
Mes yeux regardent friands l'avenir
Quand sera au demain ce paradis terrestre
A vous humains, puissants du pouvoir à venir
je vous crie: Je voudrai y vivre avant de mouri
???
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux
