Comme je ne peux refaire mon mea culpa de poète ayant effectué celui-ci alors que j’étais en phase de régression dans un style qui n’avait que l’apparence de la démonstration ainsi qu’une fausse modestie dans le démenti et d’un prétexte à vouloir nier la mauvaise foi qui formalisait toute interprétation d’une prévenance à vouloir rendre susceptible ma poésie. J’ai donc pris le contrepied de ce qui n’était dépositaire que d’une vanité au prorata d’une passion à la sensibilité dont l’efficience était trop démesurée pour être simplement objective dans son remaniement et à cela j’ai voulu rendre exempte de tout doute la nouveauté de ma poésie à ne parler qu’avec la victoire de la relativité pour pallier au risque que crée concrètement cette liaison. En fait il faut trois choses pour travailler avec de la poésie laquelle on puisse rivaliser avec une forme perfectible de création en déconstruction à défaut de faire une poésie qui soit contemporaine à sa licence, car il est plus que probable donc difficile de créer une poésie à l’appréciation vraiment moderne dans sa liberté d’expression. Ainsi il faut d’abord le respect de la forme ce sans quoi la prosodie n’a plus ni valeur ni sens. Ensuite il faut l’engagement de la thématique pour déborder d’expansion avec le sujet qui s’y centre. Enfin il faut la magie de l’évocation ce sans quoi n’opère pas le silence de la transmission de la pensée corroborant l’émotion à partager. Si vous n’avez qu’une ou deux de ces trois conditions vous êtes dans le rouge et vous ne pouvez prétendre à l’exactitude du poème qui consent complètement avec l’esthétique. Ainsi il y a des silences qui font beaucoup de bruit ainsi que des coups de cœur qui ne palpitent qu’avec la dérision de leur écho.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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