De cela encore, poète, je te remercie
C'est bien toi qui parles, du profond de ton âme,
Tu parles en vérité, du bord de tes blessures,
C'est toi : tu rouvres l'originelle fêlure
Qui nous concerne tous, et chacun, homme et femme.
Et comme aucune larme n'est versée pour rien
Ni aucun mot non plus n'est perdu sans un bien
De poursuivre la route ils nous donnent l'envie
Car ils sont le ferment d'autres instants de vie
En face de la lourde et traître solitude
Ils reflètent pour nous les justes certitudes
Pouvant encore être clamées par toi, l'ami,
Et de cela encore je te remercie
Car de près ou de loin, de côté, ou d'en face
Toujours fortifié par l'espérance vivace
Laisse tes mots, rondeau, balade, ou bien sonnet,
S'éparpiller, pour florilège, les feuillets..!
La dame du lac
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" Elle ne savait pas que c'était impossible,
alors, elle l'a fait"
"Vise toujours la lune:
même si tu la rates, tu atterriras dans les étoiles"
Proverbe berbère"