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Expéditeur Conversation
Cristou
Envoyé le :  9/2/2016 23:40
Plume de satin
Inscrit le: 11/2/2010
De: Cote d'Azur
Envois: 12
Démentiel

Contes, village abritant près de 7200 habitants aujourd’hui,
commune paisible, se préparant à fêter comme tous les ans enfin,
au 31 octobre, Halloween. Ici tout le monde se reconnaît et depuis,
nul ignore personne de faits et gestes sans fin, jusqu’au lendemain.

C’est ici que je suis né, dans cette bourgade emplie d’oliviers et mimosa,
un 31 octobre. Mais cette année si exceptionnelle accueillant mon anniversaire,
celle de mes 18 ans. Jamais je n’oublierai, encore aujourd’hui à cause de cela.
Chaque villageois m’avait préparé un coup bas ce soir, un beau coup de travers…

Ce jour là, je me suis dénoncé pour accompagner au porte à porte les petits bambins.
Deux joints d’herbes et de mignonnettes de Whisky me suffisaient à m’inspirer
pour nous rendre jusque chez la vieille, que tous fuyaient là-bas au bout du chemin.
Plus on avançait. Plus la nuit tombait. Les paniers se garnissaient. La joie les guidait…

La fatigue les gagnait et moi aussi, j’avoue être bourré, je commençais à piquer du nez…
Arrivés devant le domaine de chez la vieille, endroit lugubre et dénué de lumière.
La sonnette résonnée à travers toute la vallée bercée par les grillons sans cesse illuminés.
Porte grinçante entrouverte, fumée s’échappant épaisse accueillante douce princière.

Une ombre apparu face à nous, tenu sombre et chapeau pointu, elle était bien là, face à nous.
Soudainement, les enfants crièrent en cœur de peur, terrorisés ils ne pouvaient plus bouger…
La vieille tendit la main et offrit à chacun, un assortiment surprenant de bonbons à nous rendre fou.
Puis regarda vers moi, yeux rouge vifs et sourire aux dents pointues, dans les pommes je suis tombé.

Que m’est-il arrivé?
Perdu sous les pins…
Où me suis-je embarqué?
Je me suis enfuit enfin…

Que s’est-il passé?
Éperdu jusque sans fin…
Où me suis-je évadé?
Jusqu’au lendemain…

Traqué par une horde de revenants et ne sais quoi, je ne sais distinguer le vrai du semblant autant…
J’ai du mal à me relever, le pied droit me fait mal et mon téléphone ne répond à mes appels de détresses.
Ce soir du 31 octobre, mes amis m’ont délaissé, et ne sais, ils m’ont abandonné, répondaient absent.
Seul livré à moi-même, me démerde, survivre avec un dernier joint allumé, livré avec sueur et stresse…

Perdu et délaissé, l’armée hors du commun me poursuivait sans relâche s’écriant a tue-tête ‘‘Tête Seiche!
Où fuis-tu?’’ J’avoue que c’est infernal, car démuni, je ne savais où aller, mais ne succombais…
Me traînais, me trimbalais pour survivre, j’étais démuni, tiédeur et forme d’épice toute fraîche.
Je ne savais où aller, j’étais traqué. Je criais ‘‘A l’aide !’’ j’étais perdu! Qu’allait il m’arriver?

Ils m’ont retrouvé et encerclé! La ‘‘Tête Seiche’’ ne pouvais qu’abdiquer et s’abandonner…
Autant bourré que drogué par excès, que s’est il passé? Je ne distinguais plus la réalité de la fiction.
Allongé à même sur l’herbe humide, Zombies, vampires et fantômes en tout genre m’observaient.
Lentement s’avançaient, bras tendu vers l’avant dans ma direction ébruitant d’incohérence, des sons…

J’ai crié la peur à me tordre les boyaux, pleuré tant que même Noé et son arche auraient coulé.
Me débattait tel une pieuvre prise dans un filet, épuisé de tous ces gestes affinais et conjugaison,
doucement, je me suis laissé aller à leurs souhaits. Humilié, je ne pouvais qu’abdiquer tant j’étais dépassé.
Soudainement une gifle réveilla mon visage de tout mon long, me ramena brusquement à la raison…

Une main tendue vers moi, me releva et s’exclama, tout comme les autres autour s’instruisent dans le fou rire.
Se moquèrent comme un pari gagné pour eux, ils s’exclamèrent sans fin, me voyant démuni et ne se suffises.
Ils se pissent dessus de rire, comme je me suis pissé dans mon jeans de peur démuni et ça suffit cette nuit.
Cette nuit du 31 octobre, je m’en souviendrai et encore aujourd’hui car ils sont tous impliqués.


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