Je croyais que c'était sérieux
Mais cela fut fatal et impérieux.
J'ai essayé de faire du mieux
Pour t'être doux et agréable.
Je croyais que c'était vrai,
Mais désolé, j'étais navré;
Resté tout seul et désoeuvré
Sans toi et ton âme charitable.
Je croyais vraiment à nous deux,
Je croyais aux jours heureux,
Mais c'est fatal, c'est malheureux,
Tu m'as rendu fort détestable.
Je croyais à ta présence,
Ta limpidité, ton insouciance.
Je n'ai pas pensé à cette souffrance
Dont tu es la cause véritable.
Je croyais être sincère
Aussi modeste et terre-Ã -terre,
Je faisais tout pour te plaire :
Tu m'as rendu méconnaissable.
Je te croyais fidèle
Comme une amie, un bon modèle,
Mais effarouchée et rebelle
Tu m'as cloué à ma table.
jeudi 5.1.1984
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Algérien vieux numide
Vivant au Nord humide
Permettez-moi, oh poètes!
De participer à la fête .