Il avait la peau aussi douce
Qu’aurait pu être sa vie.
Il avait ce regard séducteur,
Celui qui ensorcelle les cœurs.
Il avait dans les yeux
Cette étincelle qui vous brûle
Sans laisser de blessure.
Il avait dans le cœur,
Cette profonde fêlure
Qui perpétrait en lui,
Une grande torture.
Et tous ses « je t’aime »
Raisonnaient comme un poème
Digne de Rimbaud ou de Victor Hugo.
Dans sa tête, l’incendie de son enfance
Se consumait lentement, en silence.
C’est avec des milliers de regrets
Que toutes les larmes versées
N’ont pu éteindre ce feu ardent.
Son âme meurtrie, gémissait souvent
Aux portes de l’enfer.
Il n’y avait plus rien à faire,
L’alcool et ses démons
Lui offrait le chenal
De la destruction,
Comme point final.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»