En mars le soleil vient et part
Parfois il s’enveloppe d’un linceul noir
De cette vie chacun veut sa part
Rares ceux qui font vraiment leur devoir
L’avenir il le cherche autre part
Et ils effacent, l’appartenance de leurs mémoires
Mais il ne faut pas oublier le grand départ
Si on passe le matin, on peut être surpris le soir

Le jour chasse la nuit et se lève
Les gens se réveillent, et parlent de leurs rêves
Les peuples dans leurs pays, se soulèvent
Manipulés par des requins, et des pieuvres
Ils y a des marches, des congrès, et des grèves
Puis des guerres, des pourparlers, et des trêves
Pour revenir à la base de départ, et closes seront les lèvres
D’autres bandits s’emparent du pays, pour le presser, et boire sa sève
Et ils y en aura encore, qui demanderont justice, et prendront le glaive
Et pousser le peuple à la charge, pour lui briser son rêve
Et il se réveillera, qu’il a été dupé, et qu’il a été mièvre
La course a été entre les grands, et lui a servi de lievre