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     Ton Ă©go est ton ennemi
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Expéditeur Conversation
ZAGHBENIFE
Envoyé le :  24/11/2015 18:06
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 7/11/2015
De: ALGER
Envois: 33150
Ton Ă©go est ton ennemi
Un employeur réunit un jour ses employés pour les redynamiser ayant senti en eux une nonchalance et un relâchement et leur dit à peu près ceci :
-Messieurs celui qui freinait notre avancement et le développement de notre société est mort, et pour extérioriser notre ressentiment envers lui, pour le mal qu’il nous a fait, et chacun de nous pourra le regarder en face, et lui dire ce qui lui passera par la
tête, demain nous assisterons à son oraison funèbre et à son enterrement !
Tout le monde sortit de la réunion un peu sonné et perplexe, comment, il y avait quelqu’un de caché et qui en voulait à leur société, et de facto à leur survivance à eux et à leurs familles, et chacun était impatient que demain arrive au plus vite.
La discussion alla bon train entre les employés, chacun y allait de son raisonnement et de sa diatribe, et chacun faisait allusion à celui qu’il croyait etre l’ennemi de leur société, et chacun y allait de son accusation. Chacun d’eux faisait travailler sa tête, cela cogitait dur et chacun préparait sa prose de ce qu’il allait dire à cet ennemi enfin décédé, et qui leur rendait la vie infernale avant ; et qui se cachait dans l’ombre pour leur faire du mal.
Il y en a eu parmi eux ; même ceux qui ont pris une feuille et un stylo, pour mettre noir sur blanc la déclaration formelle qu’il allait jeter à la face de mort de son ennemi.
Certains n’ont pas dormi de la nuit, d’autres se sont excusés auprès de leurs épouses après leur avoir expliqué le motif, pour passer la nuit dehors et ressasser tout ce qui leur arrive.
Ceux qui avaient des maitresses sont allés leur raconter la mésaventure de leur société, et enfin ils se sont débarrassés de leur ennemi.
Enfin il y eut une effervescence parmi les employés qui dura toute la nuit.
Puis le lendemain arriva une heure avant l’ouverture de la société, ils étaient tous là impatients que les portes s’ouvrent.
Ils sommèrent leur gardien de leur ouvrir les portes, ce dernier leur répliqua qu’il avait reçu des ordres stricts ; les portes ne s’ouvriront que lorsqu’il lui sera donné l’ordre.
Certains essayèrent le sourire et la parole pour le flatter, ils lui demandèrent ce qui s’est passé durant la nuit.
-Rien ! leur répondit-il.
Alors certains furent étonnés.
-Comment ça rien ? se dirent-ils.
Ils virent de loin un ambulance arriver, ils s’écartèrent pour lui laisser le passage de devant la porte d’entrée de la société, les employés se regardèrent entre eux mi heureux mi anxieux d’en finir, l’ambulance fit un détour et rentra par la porte de service, certains coururent pour voir, la porte de service était déjà fermée, on les fit attendre encore, et ça travaillait dans leurs discussions et dans leurs réflexions, puis la porte d’entrée s’ouvrit, et ils furent invités de se diriger vers la salle de conférence-débats, dans la salle ils furent alignés l’un derrière l’autre, et l’un après l’autre sont orientés vers une petite chambre un inconnu donnait à chacun un feuillet et lui dit :
-voilà l’oraison que tu liras en regardant la face du mort lorsque tu soulèveras le pan du linceul pour voir son visage, après avoir fait ton devoir tu sors par l’autre porte de la pièce!
Et le premier des employés rentra dans la pièce, il vit un linceul sur la table en son sein une forme, il s’approcha du côté ou était censé etre la tête du mort, il souleva le pan du linceul et vit un miroir qui lui renvoyait son visage à lui, il fut bouleversé, il déplia le feuillet ou était écrit « regarde au bas du miroir »
Il souleva encore un peu le linceul, et il vit un Ă©criteau ou Ă©tait inscrit la sentence :
Chasse en toi-même celui qui a freiné ton dynamisme pour etre
utile à ta société, à toi-même et à tes proches. Ton égo !
Il sortit de la pièce et trouva un autre inconnu qui lui remit une enveloppe et lui dit :
Tu te diriges vers le foyer et tu liras cette missive et tu attendras la réunion de tous les employés.
Au foyer il ouvrit la missive ; il y trouva Ă©crit :
Tu es le seul à pouvoir opérer en toi un changement pour etre utile à ta société et à ta vie en son sein !
Et la procession des employés fit les mêmes gestes et les mêmes découvertes et eurent la même réaction que le premier employé.
Et chacun d’eux comprit que la vie en société doit etre l’affaire de tous et que chacun doit y aller de son initiative pour réussir et faire réussir.
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