Lorsque enfant je jouais comme jouaient tous les gosses du monde, je ne savais pas que ce n’était pas permis à tous les gosses de la terre de se choisir le jeu qui leur plait à l’instar des autres enfants, un jour comme je marchais nonchalant dans la rue, j’ai trouvé des gosses jouant dans un endroit qui paraissait accueillant, je me suis approché d’eux, et j’ai commencé à les regarder comment ils s’amusaient, sans me vanter j’ai commencé à apprendre les rudiments de leur jeu, et puis je sentis une sensation en moi qui comme me poussait vers eux dans l’intention de participer à leurs jeux et apprendre d’eux ce qui élargirait mes connaissances d’enfant, je leur demande d’une voix douce et amicale et avec un sourire pour leur montrer que mon intention était innocente, et je ne voulais qu’apprendre à jouir de leurs connaissances, j’aurais engrangé dans ma mémoire futile et de nouvelles amitiés et des échanges de jeux d’enfants.
Mais hélas l’un d’eux qui paraissait le meneur du groupe, me regarda d’un air menaçant, et pointa son index dans ma direction en me tapotant sur la poitrine et me posa la question d’un air grave :
-Que veux-tu ? Et qui es-tu ? Et que fais-tu ici ?
En fait c’étaient trois questions enrobées dans une question, qu’il m’a lancé à la face.
Moi en âne que j’étais j’ai voulu placer un mot pour expliquer ; et il m’arrêta d’un ton sec et dur.
-Tu n’as rien à dire, et ta place n’est pas ici avorton !
Ça y est voilà les insultes qui arrivent, et me croyant avoir un droit quelconque ; j’ai voulu répondre, mais voilà que le deuxième à côté du premier et qui devait etre son second dans le groupe me lança avant que je ne place même un petit mot ne serait-ce que pour satisfaire mon égotisme d’enfant.
-Tu as deux minutes pour déguerpir d’à côté de nous, sinon tu vas recevoir une raclée dont tu t’en souviendras toute ta vie.
Moi je ne me suis pas fait prier, j’ai pris mes jambes à mon cou et j’ai exaucé le vœu des autres qui ne voulaient pas de moi, en courant dans ma lancée je me suis dit ; je me suis trompé de direction, il ne faut pas croire que tous les enfants sont des anges, c’est comme les adultes il y ceux qui sont bons et ceux qui sont mauvais.
Toujours dans ma lancée haletant, sans me rendre compte je suis allé buter contre un mur, je me suis étalé, me relevant difficilement je me lance à moi-même.
-Paf ‘’tastahal’’ ! Qui veut dire ‘’tu mérites’’
Dans la même journée je me suis buté contre un mur par deux fois le mur de l’incompréhension qui est propre aux humains, qui m’a laissé dans mon cœur des bosses de peines, et le mur de béton qui m’a laissé dans mon corps des bosses et des plaies à soigner.
Et je me suis souvenu de l’histoire de l’enfant à qui le maitre d’école disait toujours, et cela chaque mercredi au soir, car l’instituteur s’est imposé une règle, chaque jeudi il reçoit les parents d’élèves pour leur parler des cas de leurs enfants, alors il dit à cet enfant :
-Demain tu ramènes ton père faute de quoi je ne t’accepterais plus dans ma classe !
Le lendemain voilà que l’enfant s’approche de l’instituteur et lui dit :
-Monsieur voilà mon père !
Le maitre d’école se retourna et vit devant lui un homme en pyjama, et là il comprit pourquoi son élève était instable en classe.

Ton texte souligne parfaitement ce qu'est l'incompréhension;
HONORE