NOVEMBRE EN HARMONIE...
Novembre en harmonie
On dirait que la plaine à l'aurore figée
Sur la moindre parcelle revêtue d'oripeaux,
Une nuit de novembre s'est mise à grelotter,
Le sol transi de froid est pris dans un étau.
L'aube à peine éveillée, revêtue de blancheur,
Dans sa brume traînant un ennui dépressif,
Allait on ne sait où, déroulant sans pudeur,
Des volutes de nues jusque dans les massifs.
Telle une catin titubant de besogne,
A l'approche du jour au visage masqué,
La nuit rase les murs du pays de Gascogne
Qu'elle croyait pouvoir retenir dans ses rets.
Meurtris par la gelée, parsemés de ses pleurs,
Les champs refleuriront sous des rayons peureux,
Le soleil matinal d'aurifères langueurs
Verra notre terroir enrichi par les cieux.
La nuit va trépasser emportant sa grand voile,
Se mêler aux nuages drapant son agonie,
Invincible et bleuté lentement se dévoile
Novembre ébloui d'une belle harmonie.
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas