Avant c’était une devinette et j’ai voulu en faire une histoire pour expliquer la devinette.
On nous demandait:
Expliquez que veut dire?
YA KHOUYA YA BEN OUMA.
YALI BABAK KHOU OULIDI.
Elle était jeune, elle était belle, elle était pauvre, la vie l’a prise au dépourvu et s’est amusé à ses dépens, sa mère était veuve, la seule ressource qu’elles possédaient c’est l’estime qu’avaient pour elles les voisins, et qui les aidaient à remonter la pente de la vie et ne pas sombrer dans les méandres de la misère.
******
O mon frère !
Fils de ma mère.
O toi dont le père !
Est à mon fils, un frère.
Par ces paroles qu’elle fredonnait toujours, lorsqu’elle se trouvait assise par terre et donnant à téter à son fils, et ce pour marquer sa tristesse, sa colère et son dégout pour cette vie qu’elle menait.
Jeune, sa mère la donna en mariage à un homme riche mais vieux, il était âgé de trente ans de plus qu’elle, elle lui donna un enfant.
Elle ne l’aimait pas de cet amour nécessaire pour que deux êtres différents puissent s’entendre et se comprendre, mais elle acceptait son sort pour faire honneur à sa famille.
Ce mari qu’on lui a imposé, a usé de toutes les ruses connues et inconnues pour faire des pressions directes et indirectes pour que sa mère accepte de la lui donner en mariage.
Cahin-caha, elle apprit Ă supporter la vie telle quelle, et donner le change comme si elle Ă©tait heureuse.
Son mari avait un fils gentil, assidu à son travail, modeste, il n’avait pas ces comportements grotesques et égoïstes qu’avait son père, il était aimé et respecté des gens, il savait communiquer avec les autres avec respect et considération, elle aurait souhaité que ce soit lui qui soit de son lot; lorsque le destin a fait le partage et la distribution des bienfaits.
Et c’est sa mère qui gagna ce lot et le jeune fils se maria avec la mère, avant elle riait de cet acte de ce théâtre qu’est la vie, elle finit par accepter que sa mère soit sa bru.
Sa mère eut un enfant comme elle, seulement son fils à elle était un peu plus âgé que le fils de sa mère.
Et quel quiproquo elle se retrouve la sœur du fils du frère de son fils. Et parfois lorsque se trouvait seule elle chantait comme ça.
O ma mère !
Tu m’as donné un frère.
Dont le père !
Est à mon fils un frère.
Ou comme ça.
O mon frère !
Fils de ma mère.
O toi dont le père !
Est à mon fils, un frère.