Qu'ont ils donc fait de toi Paris des jours anciennes,
De tes rues , de tes quais, de ton gai Bataclan,
De tes frais pastoureaux s'allant baigner en Seine,
De ta grève filant au ventre des chalands.

Ne rêvez plus Marot à la Sainte Chapelle,
Aux heures les plus folles des ducs de Berry,
Les pics ont jeté bas notre tour de Nesles,
Et les hordes de loups ont investi Paris.

Ne laissons pas les fous et leur masque de haine,
Les sans foi, les barbares au rictus figé,
Levons nous devant eux par milliers de centaines,
La France des lumières contre eux s'est engagée.

Les barbus n'aiment pas notre ville lumière,
Paris des beaux esprits, Paris des gentes dames,
Le Paris des Villon, des Hugo, des Molière,
Sera toujours pour nous notre bon vieux Paname;

Ne laissons pas la haine et l'inculture détruire notre culture !

Adn

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Une belle déclaration d'amour pour un Paris, blessé en son sein.

Belle écriture !!



Loïk. P

un bel hommage, la barbarie ne passera pas, merci de ce poème fort et à propos



yann