On attend de l'information
Des nouvelles faisant sensation,
Venant mettre le coeur en joie
Mais il n'y a rien qui fascine;
C'est le dramatique qui domine !
Les médias amplifiant la voix
Des méfaits imposant leurs lois
En prenant le pas sur le droit !
On vit à l'heure des catastrophes
Exigeant de nous l'apostrophe
Pour qu'on ressente bien l'impact
Ne laissant plus personne intact.
Il faut vraiment faire le tri
Dans ce qu'on entend ! Qui se dit !
Et fuir l'information en boucle
Qui notre désespoir décuple !
Comme ce matin cette collision
Entre l'autocar et le camion
Dont on déplore quarante deux morts;
Encore victimes du coup du sort !
Oui, chaque jour des tragédies
Et ce drame qui abasourdit
S'ajoute aux poids des pires nouvelles
Qui sont vraiment sempiternelles !
Pour compromettre une bonne journée
comme celle venue nous consterner !
Rien avec la débâcle de la France
Qu'a battue la nouvelle Zélande !
Nouvelle, certes qui fit très mal
Portant un grand coup au moral
De tout cela, il faut survivre
Digérant ces malheurs qui enivrent !
N'écoutant pas en boucle la radio;
Qui à la voix du mal, donnent échos
Hélas ! On entend rien de bon
Qu'on sucerait comme des bonbons !
Car du mal on se gargarisme;
En déplorant son enthousiasme,
A nous saper la bonne humeur
En se rependant sur nos cœurs.
Que la tristesse l'on rumine
Endurant le mal qui fulmine.
Guyh