Son archet danse et tourbillonne joyeusement,
Le violoniste effréné, débridé, se laissant emporté,
Dans un autre univers loin, sur les nuages cotonnés,
Qui le transporte au ciel au sein de l’haut-de là .
Comme possédé, pendant le long du concert,
Les yeux mi-clos sur je ne sait quelle rêverie,
Il laisse aller ses doigts sur les cordes blondies,
Dont ses pizzicatos sont autant de diamants.
Il semble entendre des sons que nul ne comprend,
Son menton caressant le corps de l’instrument.
Des cordes caressées s'élèvent telle une prière,
Sur sa lèvre un sourire apparait un instant.
Lorsque de jouer il s'arrête et s’eloigne du publique,
Pensif, il demeure encore loin dans un état euphorique,
Les fanas sont autant silencieux et taciturnes,
Immergés dans la gloire dont l’artiste inonde.
Crois tu par hasard que je vais passer à côté de ce plagiat de mon propre poème
Le violoniste
Son archet virevolte et glisse allègrement
Le soliste,emporté en un rythme endiablé
Est dans n autre monde et loin de l'assemblée
Qu'il entraîne pourtant au sein du firmament.
Et comme possédé durant un long moment
Les paupières baissées sur on ne sait quel rêve
il laisse aller ses doigts sur les cordes sans trêve
Et ses pizzicati sont autant de diamants.
Il parait écouter des sons que nul n'entend,
Le menton et la joue contre la mentonnière.
Des cordes caressées s'élève une prière.
Sur sa lèvre un sourire apparaît un instant.
Lorsqu'enfin il s'arrête et que coupé de nous
Immobile, il demeure encore loin du monde;
Les applaudissements déferlent comme une onde
Ouvrant les yeux alors, le voilà à genou.
Adn 05.07.2014
Vraiment tu as du culot !!!
Adn
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