Petits pas courant sur un sable Parisien souffrant de mers si absentes.
Des mères aimant enfants qui jouaient, criaient sans faire semblant, tricotaient patiemment.
Culotte au vent, et nez coulant, une fillette courait en s'animant.
Haute comme trois pommes, elle ne faisait ombre ni aux marronniers attendant automne, ni au sablier accroché au temps.
Elle vit bassin, tout près des siens, ses yeux malins fixant destin.
Les petits pas fendirent une eau apaisée, si tranquille de donner fraîcheur dans cet instant suspendu.
Les petits pas deviendront grands, le sable gardera mémoire, et s'endormira le temps d'un soir, pour renaître sans fin tous les matins.
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Une tranche de vie, instants d'existence.