Une mer de regrets

Elles vont deux par deux comme des ailes sombres,
Au bout du promontoire, interpellent la mer,
Cherchant dans l'horizon le moindre voile d'ombre
Qui sur les flots hurlants cracheraient leur misère.

Femmes du bout d'un monde, enracinées de terre,
Dans les yeux délavés s'abritent vos escales
Tel un été serein brillant d'un feu fatal
S'inventera l'espoir aux sanglots d'un calvaire

Aux tempêtes voleuses sur chants prémonitoires
Il naît au cœur des mères un malheur bien ancré,
Les embruns lourds d'histoire éveillent les mémoires
Figeant le temps présent dans le flux des marées

En larmes éventrées que le large envenime
D’ombelles aériennes aux murs de vos soupirs
Indulgentes falaise ou cognent vos délires
Il naît un choc violent venu droit des abîmes.

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas

Pour avoir écrit un peu sur le même thème je mesure la qualité de vos mots qui s'entrelacent dans le chant funèbre du désespoir...


Amicalement NL...

...

comme toujours...Magnifique!

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Méfiez vous des apparences

Une mer d'angoisse, angoisse de mères.... Très fort !

Amitiés,

un bel hommage à toutes ces femmes qui épousaient des marins, la dispute avec la mer était souvent cruelle, merci de ces vers chatoyants et empreints d'émotions




yann

L'océan porteur d'angoisse, de désespoir et de mort mais aussi de liberté et de plaisir. Une belle image de vie et un beau poème.

Amicalement

"Oh combien de marins combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines"
N’ont même pas songé qu'ils laissaient derrière eux
Des veuves en puissance des enfants malheureux.

(Puisse Victor Hugo me pardonner cet emprunt)

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Il ne faut jamais remettre à deux mains ce que l'on peut faire avec une seule (Pierre Dac)

je me suis mis à la place de ces femmes le temps de réaliser que la souffrance de l'autre me fait mal aussi

chère Pampille un magnifique poème ou quand la poésie prend le large ! Superbe


Amitié
Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Si bel hommage au coeur des mères
sombrant dans l'amer

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Amicalement Alanna

Femmes de marins
Aussi mères de marins
Regardant partir au loin
Ce qui leur est de plus cher
Enfant de leur chair.

Claude

Bonsoir pampille, superbe et émouvant partage poétique, une profonde douleur pour ces femmes ou mères de marins qui voient les flots emportés les leurs

Amitiés

Un magnifique tableau de ces femmes scrutant l'horizon pour déceler l'esquisse d'un espoir....

l'espoir du retour d'un mari , d'un fils ... que la mer a conquis....


amitiés

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Mes Romans " LES LAMES DU SILENCE" viennent de paraître chez EDILIVRE
"LE coffret en bois d'ébène " chez Éditions MUSE
Mon recueil de poésie"Tranches de Vies " chez Edilivre

Magnifique poème sur la douleur de ces femmes devant la mer de leur tristesse, merci pour ce partage.

Merci à vous tous

la mer si belle et pourtant si cruelle pour ces familles
un beau récit en tes lignes
bravo
amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann