DU HAUT DE MES NOMBREUX BALAIS.
La faux est un après-midi
De canicule ombres sans ombre
Taisant cet à peu près maudit
Qui fait que tout peut nous surprendre.
La vie est-elle paradis
Pour qui sait encore se pendre
Au bout de tous petits dédits
Et vieilles amours à méprendre ?
Du haut de mes nombreux balais
Ou du bas de leurs gris méandres
Qu’emballe s’ils sont déballés
Un cœur qui souffle dans les cendres…
…D’un rêve fleuri à Bali
Ou à Cayenne palissandre
Bois que n’ose noble mon lit
Ou cette langue si cassandre.
A.Alloun.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!