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Expéditeur Conversation
sudiste1
Envoyé le :  13/8/2015 23:57
Plume de platine
Inscrit le: 10/3/2011
De:
Envois: 5195
Le locataire
Depuis l’incarcération de son mari pour chèque sans provision, Fadoua vivait seule avec ses deux enfants dans une villa spacieuse, entourée d’un jardin magnifique et au fond duquel il y avait un petit studio.
La pauvre loua le service de plusieurs avocats pour venir en aide Ă  son mari, mais en vain. Son affaire se compliquait chaque jour davantage.
Financièrement, rien ne va plus. L e peu d’argent qu’elle avait jusque-là économisé minutieusement était sur le point d’être épuisé. Cependant, le procès de son mari semblait s’éterniser ; puisque à chaque séance apparut une nouvelle plainte contre le défendeur. Et ainsi le nombre de chèques livrés par son époux se vit augmenter considérablement et avec sa peine d’emprisonnement. En outre, il était dans l’incapacité de rembourser tous ces plaignants.
Fadoua décida alors de louer le petit appartement qu’elle avait au fond du jardin, pour ne pas se trouver dans le besoin. Elle en informa les voisins pour lui trouver le locataire qui conviendrait.
Un jour, une voisine vint la trouver lui annonçant la bonne nouvelle : deux jeunes à peine mariés et qui avaient l’air paisibles et matériellement suffisamment aisés voulaient louer le logement en question. La pauvre femme était aux anges. Elle crut enfin pouvoir être à l’abri du besoin.
Les jeunes mariés paraissaient impatients de conclure le contrat. Ils payèrent la caution et un mois de loyer d’avance et dès le lendemain, ils débarquèrent dans leur nouvelle demeure.
Lamine, le mari, était maigre et de petite taille. Il avait les yeux cernés et pétillants, les pommettes saillantes et la bouche grande avec des dents noircies. Cependant, la femme était de grande taille avec de traits de visage très harmonieux et bien parée de bijoux de grande valeur. En somme, elle était trop belle pour lui.
Au début, le couple paraissait vivre calmement. Les deux jeunes mariés n’avaient pas de problèmes. Leur loyer était payé à terme.
Tout va pour le mieux. Fadoua était contente d’avoir trouvé un appui financier pour subvenir aux besoins de ses enfants, en attendant la libération de son mari qui risquerait de tarder encore.
Au fil de jours, elle remarqua que le locataire dépensait énormément d’argent ; alors que sa femme prétendait qu’il travaillait comme technicien pour son propre compte dans le domaine du chaud-froid et ce genre de métier ne pouvait guère même si la personne était très sollicitée par les clients rapporterait autant d’argent.
Le train de vie que menait le locataire éveilla les soupçons de Fadoua qui surveilla de près le va-et-vient et constata que les amis de Lamine devenaient de plus en plus nombreux.
En effet, il recevait beaucoup de monde aisé : des gens qui venaient en voiture de luxe et les garaient en file devant sa maison.
La plupart de ce monde de nantis passait la soirée chez le locataire à grignoter et à boire à flots jusqu’à l’aube ; alors que sa femme veillait chez Fadoua.
Les voisins aussi commencèrent à s’intéresser à ce locataire, surtout l’épicier du coin qui entama des recherches poussées de bouche à oreilles et finit par savoir tout sur la personne en question.
Un jour, il décida d’en parler à sa voisine et d’attirer son attention sur le risque qu’elle courait en logeant le plus grand dealeur de la banlieue sud de Tunis.
Fadoua faillit tomber dans les paumes, mais elle se ressaisit et expliqua à l’épicier qu’elle doutait de quelque chose, qu’elle avait la ferme certitude que le locataire n’était pas clean ; cependant elle n’avait jamais pensé qu’il eût été un trafiquant de drogue.
La pauvre était consternée. Elle ne savait plus où mettre la tête. Devrait-elle contacter la police ? Elle avait trop peur d’être accusée de complicité. Qui s’occuperait de ses enfants, si jamais cela arrivait ? Qui subviendrait à leurs besoins, surtout en l’absence d’un mari incarcéré ?
Cependant, elle devrait mettre fin à cette situation, mais elle ne pourrait pas se permettre d’abandonner ses enfants. Comment s’y prendre ? Devrait-elle demander au locataire d’évacuer le lieu immédiatement ? Elle avait peur de sa réaction. Il pourrait se montrer agressif, prendre ses enfants en otage, blesser l’un d’eux…
ameliamo
Envoyé le :  19/8/2015 10:25
Plume de satin
Inscrit le: 20/4/2010
De: Bucarest, Roumanie
Envois: 39
Re: Le locataire
Un texte qui s’annonce intéressant par son sujet : le trafic des drogues. Il a toujours des implications sur des personnes innocentes qui étant en difficulté financière sont obligé, pour entretenir leurs enfants, de gagner, à tous prix, d’argent. J’attends avec l’intérêt la suivre.
ameliamo
Honore
Envoyé le :  20/8/2015 10:54
Modérateur
Inscrit le: 16/10/2006
De: Perpignan
Envois: 39531
Re: Le locataire
Triste et intéressant dilemme dont j’attends la suite comme une agréable surprise .
HONORE
sudiste1
Envoyé le :  22/11/2015 18:41
Plume de platine
Inscrit le: 10/3/2011
De:
Envois: 5195
Re: Le locataire
Merci ameliano et Honore d'être passés
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