LA POMME QUI NE VOULAIT PAS SE FAIRE MANGER

-C’est l’automne, c’est l’automne houhou ! Dit Pomme Sourire. C’est le temps de la cueillette des pommes, je vais enfin être décrochée de cet arbre pour voir la ville, mon rêve !
-Et pourquoi veux-tu donc partir de ton arbre? répond Pomme Maussade, pour finir en tarte?
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-Mais les cueilleurs ! Ils viennent par ici. Vite, Pomme Maussade, c’est notre chance, frotte-toi pour être bien brillante.
À peine ces mots dis , qu’un garçon grimpe dans le pommier de Pomme Maussade et de Pomme Sourire.
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Dans le temps de le dire, Pomme Maussade se donne un élan et se cache derrière Pomme Sourire et un tas de feuilles. Quand le garçon repose ses yeux sur l’endroit où il avait vu Pomme Maussade, il ne la trouve plus.
-Oh! Zut! S’écrie le garçon, j’ai vu une superbe pomme, mais elle a disparue. Tant pis, je vais prendre celle-là, en désignant Pomme Sourire.
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Le départ de Pomme Sourire laisse Pomme Maussade pensive… Qu’est-ce qu’il peut y avoir de si palpitant dans la ville ? Elle imagine tant de choses, qu’elle remarque à peine qu’il n’y a plus de cueilleurs et qu’elle peut maintenant dormir sur ses deux oreilles. Quand elle se réveille, tout est mouillé, il a plu toute la nuit.
-Youpi se dit-elle, personne ne viendra au verger aujourd’hui. >>
- << Oh toi, dit Pomme Espoir, tu finiras en gelée de pommes ou tu deviendras vieille, ramollie et ratatinée ou pire, tu finiras mangée par les vers! >>
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De ce pas, Pomme Espoir se met bien ronde, le bedon bien en évidence et sa tactique marche très bien, car elle est vite cueillie d’une main experte.
-Oh! Vois-tu l’autre belle pomme rouge! S’exclame une petite fille. Les autres enfants tout excités de cette découverte, sautent de joie dans la boue qui éclabousse tout autour de façon désordonnée. Pomme Maussade comprend vite sa chance et se positionne pour se faire bien arroser. Maintenant devenue toute brune et sale, personne n’en veut.
Le dernier jour de la saison arrive. Pomme Maussade est très fière d’être toujours accrochée à son arbre, mais tout à coup deux pomiculteurs brassent son arbre pour en faire dégringoler les pommes.
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Mais les pomiculteurs font trembler l’arbre si fort, qu’en deux temps trois mouvements, Pomme Maussade se retrouve par terre sur le sol gelé.
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Pomme Maussade se laisse rouler un peu plus loin dans l’herbe haute.
-Ouf, ici je suis en sécurité !
Mais tout près, silencieusement, s’approche, un vers l’air affamé…Oh non ! Je ne veux pas finir mangée par les vers !
Sans penser, elle se laisse rouler jusqu’au bas de la colline. Elle roule tant que sa belle peau rouge s’abîme et sa chair brunit. Puis, une voiture passe et sa tige reste coincée dans la portière.
-Au secours crie Pomme Maussade !
Mais ses cris restent sans réponse, personne ne l’entend. Quand la voiture arrête enfin devant une maison, elle tombe sur le sol, épuisée, et s’endort instantanément. Quand elle se réveille, une grosse pomme rouge étincelante se tient juste au dessus d’elle en lui tapotant les joues et lui demandant sans cesse ;
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Bien du temps a passé depuis ce jour où ils ont mis quelques pépins dans leur verger. Maintenant celui-ci est devenu grand et magnifique. Petit à petit, des cueilleurs y viennent prendre quelques pommes rouges, mais Pomme Maussade se tient bien loin des pommiers, elle a eu sa leçon !

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sylvianni

pomme pomme

mais sans la peau, avec tous ces pesticides
et traitements, vaut mieux la peler

j'ai aimé LA POMME QUI NE VOULAIT PAS ETRE DEGUSTEE

vaut mieux ne pas la croquer à belles dents

çà craint,

mais, j'ai aimé vous lire, à consommer vos vers
sans restriction

belle plume en prose

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Désolé, le texte probablement trop long, n'est pas tout apparu, alors vous n'avez pas le conte au complet.

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sylvianni