parlerais-je maintenant d'une mer polyvalente de repos,
une destinée là y prospère comme une sagesse,
le fruit du bien avait anéanti chaque désordre,
et le rêve au repos s'était croisé formidablement.
les prairies Cheyennes avaient déclamé des roses,
même que les amazones de nouvelles verdures se perlaient.
le calme parfait, sans rajouter rien à rien était impeccable,
même que la musique d'extase ensorcelait.
mes amis, j'avais couru jusqu'à perdre haleine,
et mes jambes avaient goûté au sport de l'éternité.
et comme rire se mêlait au boire à grandes gorgées,
mes amis du futur souriaient à ma fière destinée.
j'ai vu la face du monde sourire à chaque chose,
et le temps, ah le temps, lui, fut un vrai timbalier!...
et tandis que près de ma bénédiction des chevaux,
des chevaux tantôt blancs, tantôt noirs, verts aussi,
secondaient ce que j'ai vu sur terre,
des croisières aux matinées non amères,
avaient pour mon être condamné un éternel voyage.

Mohamed Hadj Dahdouh,
extrait de mon livre : les Revendications.

merci pour ce joli partage

merci pour ce très bel écrit
bonne fin de soirée
mes amitiés