Et sourit solitude...
Assise à ma table sans être conviée..
cette solitude matinale si banale
lorsque l'on sort d'une nuit animale..
où le mouton fut compté, compté.....
Tant que battra mon coeur ...
tant que se soulèvera le sein..
sous la chemise rien ne meurt..
tant que la peau en aime son grain...
La fenêtre ouverte sur le ciel
semble dire qu'il fera très bleu..
si j'en oublie les nuages de fiel..
traversant le tranquille des cieux
C'est pas une solitude de plus..
qui viendra à bout de mes désirs..
c'est pas une larme de plus..
qui viendra à bout de mon devenir !
La fenêtre ouverte.. s'exhibe dehors !
çà murmure, çà chuchote en mots censés..
entre les quatre murs de ma tête çà cogne fort..
on est toujours seule s'y on se met à penser...
Tant que battra mon coeur..
tant que pointera le bout de mon nez
à l'aube venue comme une âme soeur
le jour entre par une porte dérobée...
Derrière les vitres transparentes..
comme un corps nu dans sa pureté..
le décor offre une solitude souriante..
et je fais l'aquarelle de ma tendre journée...
Assise à ma table sans être conviée
par la fenêtre se dénude le paysage..
cadeau du ciel, il fait lumière ensoleillée..
c'est drôle comme solitude soudain me plaît..
Isabelle le 06 avril 2015
----------------