Chère lumière
Chère lumière
Chère diseuse d’éclairs
Sucre doux
Au large sourire
Avec toi mes joies
sont infaillibles.
Je serre ma chance
dans ta main blanche.
Quand mes cris courent
sur les murs
tu m’ouvres l’océans
je fuis dans tes rouleaux.
jamais tu ne m’égares
jamais tu ne m’appartiens
Quand mes yeux se ferment
Sur un souvenir abandonné
sur le rivage d’un été,
tes feuillages m’enveloppent
et m’offrent l’éternité.
Le feu bouclé de tes baisers
tracent mes chemins,
ta bouche souffle
le verre où je repose,
elle brille si je me perd.
Chère lumière.
Jamais tu ne m’égares
Jamais tu ne m’appartiens.
Femme à la vie blanche
tes doigts glissent
dans mes manches
et tirent mes fils secrets.
Je réside en toi,
Loin des horizons étroits,
Là où tu me mènes
Hors de l’ordinaire.
Ton amour plonge en moi.
plus rien, nulle part
où se briser.
Entre tes bras
plus de récifs où me jeter
plus de guerre où pleurer.
Femme
jamais tu ne m’égares
jamais tu ne m’appartiens
Tes regards délient
mes colères.
Je passe en eux
les ponts d’hier,
chère femme
et par ta lumière
je guéris.
Swami