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     L' ÃŽLE AUX DOLMENS
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Expéditeur Conversation
poete_noir
Envoyé le :  11/9/2005 18:20
Plume de soie
Inscrit le: 3/9/2005
De: la contrée des mots chanté
Envois: 125
L' ÃŽLE AUX DOLMENS
    
L' ÃŽLE AUX DOLMENS



Il était un fois un faucon terrifiant qui jouait du rock avec sa guitare

pliable. Il était riche et n'avait pas de patience. Un jour qu'il se

promenait sur la plage, pendant la marée haute, un caillou le fit

trébucher. Il tomba sur une grosse pierre et perdit connaissance. Il

se réveilla au Mont-Blanc. En haut à gauche, il y avait un fort et à

droite une mer. Devant lui quelqu'un skiait.

Un télésiège conduisait à la forteresse. Il le prit. Un canon tira et

transperça la veste enneigée du Mont-Blanc. Devant le fort, il y

avait un grand escalier auprès duquel se trouvait une plaque

téléportatrice qui l'emmena jusqu'en haut. Nous étions vendredi

soir, un nouveau week-end allait commencer. Le faucon se

trouvait dans un monde lointain inventé par une organisation

secrète d'un gang de voleurs magiciens. Il entra. Au fond d'un

couloir quelque chose brillait comme une pépite d'or. N'étant pas

patient, il se précipita. Mais, il n'y avait pas de pépite, juste une

plaque de fer qui brillait au soleil tombant d'une étroite lucarne.

Tout à coup, une chaîne magique encercla le faucon pour le

protéger d'un piège du gang des voleurs. Quel piège ? Nous ne

l'avons jamais su.

Le grand oiseau n'avait pas vu qu'en haut d'une tapisserie qui

représentait un océan, se trouvaient des tonnes de sceaux remplis

d'eau. Ils étaient prêts à se renverser. Il leva la tête et se dit :

<< Mon Dieu, je vais finir noyé ! >>. Il se souvint alors qu'il savait

voler et s'enfuit dans une autre salle où se trouvait le gang des

voleurs magiciens. Il s'aperçut que la chaîne magique l'avait suivi.

Il n'avait qu'elle et sa guitare pour se défendre. son instrument

avait un comportement bizarre. Les magiciens détenaient des

pouvoirs divers.

L'un d'eux dit << Ombrenus magicus >> et tout devint noir. Ils se

retrouvèrent sur une plate-forme gigantesque flottant dans le vide.

Un autre cria << Pic ardus caliptus >> et des milliers de petits

points apparurent très loin au dessus de leur tête.

Un troisième chanta << Ombrenus éclairaurrus >> pour préparer

un grand orage.

Le dernier magicien hurla <<Dolmena delmennaura >>.

Alors, sous une fumée noire, surgirent des dolmens géants. C'était

un terrain parfait pour se cacher ! Le faucon se dissimula sur l'un

d'eux dans l'ombre de la nuit. Les petits points dans le ciel se

rapprochaient dangereusement.

Un des magiciens murmura quelque chose et se retrouva à coté du

volatile qui se servit de la chaîne comme d'une épée. Le magicien

esquiva la première attaque mais ne put éviter le second coup qui

lui transperça la cuisse. Le faucon sortit sa guitare ( pendant que

son adversaire récupérait ses forces ) et joua un air si grave qu'il

éjecta celui-ci hors de la plate-forme.

Le faucon hurla << Et un de moins ! >>

Tout à coup un éclair s'abattit à quelques centimètres de lui, le

dolmen se fendit. L'oiseau glissa et atterrit face au deuxième

magicien. Il pouvait maintenant presque distinguer les points au

dessus de sa tête.

Le magicien dit << Plus ilusionus oricus >> et se multiplia en cinq.

Mais un seul était réel. On voyait bien que les yeux du faucon

brillaient. Quant il était comme ça, c'est qu'il avait une idée derrière

la tête !. Mais laquelle ? Il prit sa guitare l'air sur de lui, et joua une

musique si aiguë  que tous les faux magiciens se brisèrent en mille

morceaux. Avec la chaîne, il projeta le deuxième magicien au sol.

Les points dans le ciel étaient maintenant tout près. C'étaient des

milliers de boules de pétanque accompagnées d'une cartouche de

fusil qui avait un visage et suivait tout ce qui bougeait. Le magicien

qui était à terre se prit une boule sur la tête et succomba. La chaîne

partit jeter le cadavre hors de la plate-forme en marmonnant dans

sa barbe :

<< Je ne suis pas payé  pour mon métier et en plus on me fait faire toutes les sales besognes ! >>

La balle de fusil s'élança à la poursuite du faucon. Elle gagnait du

terrain lorsqu'il reçut une boule de pétanque sur le pied, ce qui lui

cassa le petit orteil. Il tomba et vit qu'il était aussi blessé  à la

cheville.

Le troisième magicien chanta << Pala apalito mlydos >> . La balle

s'arrêta aussitôt et rejoignit son maître qui pour la première dit

quelque chose de sensé :

<< Espèce de chimpanzé à plumes, Bulbizar, petit volatile, forteresse emplumée, soit tu te rends et tu restes enfermé pendant le restant de tes jours, tu sera aussi bien nourri que logé, soit tu décides de continuer à te battre jusqu'à ce que je te tue ! >>

<< Je me battrai et je survivrai ! >>

<< Ca, c'est toi qui le dis. Pas vrai frérot >> s'exlama un des magiciens.

Ils étaient donc frères !

Pendant ce temps, les boules continuaient de tomber et le

troisième magicien en reçu une sur l'épaule. Fou de rage, il

s'élança à la poursuite du faucon en hurlant << Pélinaine silini >>.

Un poignard très aiguisé apparut dans sa main. Il sauta sur le

faucon. Alors la chaîne sortie de nulle part, s'enroula autour de son

cou et l'étrangla.

Le dernier frère hurla si fort qu'on aurait pu l'entendre à quinze

kilomètres à la ronde :
<< Moi aussi, je suis un être humain et j'éprouve des sentiments. Vous venez de tuer mes trois frères. Je me vengerai !!!
AAAAAALAS >>

Des cornes épaisses de dix centimètre et longues de vingt lui

poussèrent sur la tête. Le faucon s'envola, se posa près du cadavre

du troisième magicien et prit son poignard. La cartouche vivante

arrivait comme une flèche derrière lui. Il ne la voyait pas. L'orage

continuait. Il se mit à pleuvoir et un éclair foudroya la cartouche.

Le magicien chargea. Le faucon prit la chaîne et s'envola pour

l'éviter. quand le magicien chargea pour la deuxième fois, le

volatile le blessa mais en se défendant, il se déchira l'aile. Il ne

pouvait plus voler. Il se trouvait maitenant au bord de la plate-

forme qui était très glissante.

Le magicien attaqua si vite que le faucon ne put l'éviter. Les cornes

s'enfoncèrent dans les côtes de l'oiseau qui se débattait en donnant des coups de poignard et de chaîne.

Ils glissèrent tous les deux dans le vide en poussant des cris affreux.



                         FIN


Janvier 2003


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Je suis le poete_noir
celui qui pleure ses mots
et qui écrit ses larmes
Celui qui brille déja
d'une lumiere noire

les poemes du Poète Noir Leo Laissez un petit comentaire si ça vous a plus 8-) .

eolienne
Envoyé le :  18/9/2005 11:18
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Re: L' ÃŽLE AUX DOLMENS
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