PARFUM...
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Sentir votre parfum longtemps après l’aurore
Lorsque la nudité abritait nos tourments,
Le goût de votre peau que je voudrais encore,
Apaiserait mon cœur de son enivrement.
Très longtemps, trop souvent je guidais l’avenir,
Ma raison se taisait afin de retrouver
La parcelle d’amour, cette terre où mourir
Qui semblait ne jamais devoir m’appartenir.
Je refaisais le monde à la gloire du rêve,
Dans le brumeux manteau d'une métamorphose
J'épiais l'arbre de vie où je puisais la sève
Pour étancher ma soif à votre bouche close.
Pourquoi boire à l’oubli quand le présent effeuille
Chacune des saisons sans jamais les flétrir,
Si je vous aime encor’ c’est que parfois je cueille
L’essence d’un parfum qu'il me faut retenir...
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