VA PETIT PERE...
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Ton cœur s'est épuisé après tant de saisons
Et cet hiver maudit qui n'ouvre d'horizon
Qu'au travers de ces nues qui troublent ta vision.
Ton corps, roseau fragile, aspire au repos.
Membres endoloris dont tu caches les maux
Se devine la vie qui s'enfuit au galop...
Et l âme s’est cloîtrée tout au fond de tes yeux.
Elle a éteint les heures au cadran de tes vœux
Plus aucun lumignon, d’étincelle, de feu.
Que fait-on maintenant ? Nous voilà à l'envers
Quelle est donc cette route et pourquoi cet enfer,
Qu'as-tu fait de ces ans et de notre univers.
J'avais gardé des mots de ces mots cotonneux
Que l'on se dit au bord d'un abîme sans dieu.
Mais plus rien ne se dit quand on est malheureux.
Cours ! Va petit père, les prairies sont là-bas,
Ici c'est le désert où ne vont plus tes pas,
Il te faut t'envoler et gagner ton trépas.
Va!