Presque vrai,
Ou à peu près,
Imaginé,
Ce que j'ai
A vous raconter.
Dans mon idée,
Pour m'amuser,
Sans me moquer.
De deux cyprès
Que j’aime bien.
Etes vous prêt!
A m'écouter?
Alors j'y vais!.
Dans un pré,
Deux cyprès,
Etaient plantés,
Tellement près,
Que leurs pieds !
Se touchaient.
Les soirées,
Chaudes d'été;
Leurs pieds
Se frottaient,
Se chauffaient,
Transpiraient,
Se chatouillaient
Se lamentaient
Se chamaillaient,
Et très irrités,
Très énervés,
Discutaient;
Se disaient,
Qu'il faudrait !
Leur scier,
Leurs pieds
En mitoyenneté,
Qui se touchaient,
Car l'étéTranspiraient.
Ils avaient
Calculé
Les jardiniers,
Qui les avaient planté
Que l'hiver !
Se réchaufferaient.
Sans penser
Que l’été
La canicule arrivée
Août et Juillet.
De fondre risquaient.
Ils commentaient
Les deux copains
Cyprès, si près,
En complicité.
Qui a pu oser ?
Nous planter
Si collés!
Pour nous embêter.
A notre idée,
L'être humain,
Un distrait,
Sans même penser,
Que demain,
Nos deux pieds,
Se toucheraient.
Sacrée idée!
D’écervelés.
On s’aime bien !
Comme des frères
Mais un peu plus loin
Aurait été parfait
Pour notre santé.
Pas vrai les verts ?
Les amoureux de l’univer


Paquita

Là au moins ils sont deux,les cyprès, contrairement à ce qu'on voit dans le tableau de Van Gogh, "La nuit étoilée", où le cyprès est tout seul dans la nuit. Pour une fois, en tout cas , dans ton poème, les cyprès ne sont pas des arbres de cimetière sinistres!
Mon amitié
Dumnac

bonjour Dumnac et merci de ton passage et ton commentaire..

Merci Paquita, j'ai bien aimé!


Merci

Eden

----------------
Il y a des chevaux d'argent qui brillent de mille feux, lorsque s'éteint le jour, lorsque tout n'est plus bruit. Lorsque la folie anime le ciel plein d'étoiles...alors pour quelques instants, quelques instants seulement, rêvons...

à ce que je sais c'est vrai

b journée

merci Eden et sympathique de votre visite et comment...

Existe-t-il des cyprès si près?
Je ne sais ce qu'on pense quand on est assis près d'eux...

Amicalement NL...

Merci NoireLuna de ta lecture et commentaire.