Le retard et je recule
Mes gestes en font de même
Mes mains de fée affreuses
En font de même

Larmoyants
Des traits de règles
Se fendaient
C'était dit-on d'antan

Mais j'y crois
Rien n'est perdu
J'aurais vécu
Au moins pour ça

La Ville
Cette Ville
Quelque part
Au fin fond de ma tête

Eaux calmes prolongées
A s'en tremper les pieds
Et le regard sans garde-fou
C'est ma race qui coule qui vole

Les uns comme les miens
Me donnent la nausée
Une vie c'est bien assez
Je suis milliards

Et léviathan
Assurément
En cas de peine
Il y a et ouais !

Personne n'est prêt
Elle ne peut pas
Elle dit qu'elle doit
Moi je dis qu'ils feignent

Et je n'estime quand foulant
Les cartes des rues modernes
M'ouvrent des continents
A en bouffer une fois pour toute

Mais demain les graves enfants
Et les fillettes intelligentes
Et graves iront pleurer
La mort d'un bébé

c'est pas mal


Mais je ne suis pas certain d'avoir tout compris




EM

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" Les convictions profondes sont plus nuisibles à la vérité que les véritables mensonges"

C'est surprenant et...poétique
Mais un peu très pas gai...
Amicalement NL...

surprenant mais poétique, un poème à creuser certainement pour en révéler le sens subtil, merci de la belle lecture



yann

Bonjour Toi

Des tableaux surprenants sur les femmes, un mélange poétique porté sur la femme dont je n'ai pas tout compris.

Amicalement Franie

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