Sous les volets clos se confine
Le temps qui n’a plus, sa gaieté,
Un peu romaine et florentine
La nature veut persister.
Dans les ruelles, j’imagine
Combien l’été doit rayonner,
Sur les terrasses se dessine
Douceur, d’ombres à s’abriter.
La fontaine, à l’eau sauvagine
Que l’on ne laisse plus couler
A perdu la voix cristalline
Du murmure d’un nouveau-né !
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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid