Et que rien n'efface leurs visages.
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"Je ne peins pas ce que je vois,
Je peins ce que je pense."

Les corps entassés sur le sol,
dans une grande pyramide,
Montre de la sorte,
un homme aux mains liées,
Une femme et un enfant
lâchement assassinés,
Qui gisent auprès d'une table servie
faite de traits arides.

Explosant l'atrocité, la douleur, la souffrance,
Les tons donnés sont bleu froid et blême,
Une couleur pour penser à la mort, à l'intolérance,
Dans cette maison où le charnier s'érige en emblème.

L'oeuvre est engagée, elle sonde une période sombre,
Où la peinture devient un instrument de guerre,
Qu'il faut brandir dans ce combat des ombres,
Contre la barbarie, l'ignorance qui arme les vulgaires.

La porte de la pièce
reste quelque peu entrouverte,
Marquant en empreinte
tout ce qu'il faut d'espoir,

Au milieu de tant de sauvagerie découverte,
Le temps s'installe, dans la nuit de l'oubli noir.

Le charnier est un camp, concentration d'atrocités,
La pyramide des corps empêtrés par cette férocité.

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illustration :Le charnier de Picasso. 1945.

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magnifique, le poème est à la hauteur du tableau, humaniste et dénonciateur, quel régal poétique , dénoncer la misère sous toutes ses formes,



amitiés


yann

Un tableau peint avec beaucoup de ressentis et de douleurs.

Tristement beau.Merci.

Belle journée.

horreur

La porte de la pièce reste quelque peu entrouverte,
Marquant en empreinte tout ce qu'il faut d'espoir,
Au milieu de tant de sauvagerie découverte,
Le temps s'installe, dans la nuit de l'oubli noir.

Le charnier est un camp, concentration d'atrocités,
La pyramide des corps empêtrés par cette férocité.

rien jamais ne s'efface
il reste des traces

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Un texte splendide qui décrit à merveille une oeuvre magistrale et qui en renforce encore la profondeur. Bravo.
Amitiés.
Bombay.

Saisissant !

un tableau joliment dépeint

Si Guernica concerne la guerre d'Espagne (1937), avec Le Charnier, Picasso dénonce les horreurs de la guerre et du nazisme (1945)
En traitant de la même façon, noir, blanc, gris pour l'un et bleu froid pour l'autre pour frapper dans cette monochromie, $etre le plus efficace possible, et montrer toute son abjection.

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En tout cas c'est une scène vivante qui laisse place à la folie du crime. Rien ne pourrait être aussi succinctement décrié

Beau message Coconuts

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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html

http://nihilo1.over-blog.com/

Bonjour jeannoelbeau, la barbarie humaine magistralement dénoncée avec une riche et pertinente analyse de l oeuvre picturale .

Fort bien décrit ce tableau ..même si il montre l'atrocité ....je dit bravo ....

très beau tableau qui représente bien les atrocités
amitiés

Beau tableau et beau poème , des sentiments trés forts. Merci

izdihar

"Sourire pour ne pas souffrir et mourir"

des sentiments forts pour dénoncer la barbarie humaine
mes amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

L'horreur en noir et blanc devrait faire rougir de honte l'humanité......

***DAN***.....

la barbarie:

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

Merci de vos commentaires avisés :
Islander, Elhousani, Cyrel, Bombay, Grodele, Felinelove, Coconuts, Flamandine, Ameline, Licorne40, Izitha, Yoledelatole2 et Daniel.
et merci à tous les MP.
amicalement, jnb.

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Bonjour Jeannombeau.

poignant poème peingant de meurtières vérités..écrit d'une façon pleinement magistrale!

Bien à toi .Luthoriental

Bonjour Jean Noël

Picasso s'est exprimé avec ses pinceaux, ses couleurs pour dénoncer la folie humaine en ses actes et vous vous avez soigneusement choisis vos mots pour crier vos ressentis. Les deux associés donnent une puissance à l'horreur plus que révoltante.

Amicalement Franie

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Bonjour Jean noel

je vois à présent avec plus de clarté cette toile impressionnante,et ce malaise ressenti devant cet amoncellement de chairs ...avec ce gris bleu froid qui révèle et dénonce toutes les atrocités des camps d'exterminations et qui ici s'exprime et touche , avec cette pyramide, aux fondamentaux qu'est la famille : père, mère, enfant;

et pour ne jamais oublier la porte reste ouverte pour que ne se renouvelle pareille horreur ...? enfin j'espère !

merci à toi - bien amicalement et bravo pour ce poème.

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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid

difficile de lire sans frémir la terre tremble de froid

On trouve réponse à la question d'Adorno : " Peut-on encore écrire des poèmes après la Shoah ? "
Richards.

Touché par vos MP et par vos commentaires :
Richards, Gemma, Chandylane,Adeline......et tous les autres.
Très amicalement, jnb.

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Le regard ne s'arrête pas spontanément sur un tableau de Picasso comme celui-ci.
De même, en Alsace,au camp du Strutoff, on préfèrerait passer son chemin, plutôt que de s'arrêter pour une visite macabre.J'ai souffert!
D'un point de vue poétique, j'ai beaucoup aimé cette strophe:
Explosant l'atrocité, la douleur et la souffrance,
Les tons donnés sont d'un bleu froid et blême,
Une couleur pour penser à la mort, à l'intolérance,
Dans cette maison où le charnier s'érige en emblème.
Mon amitié
Dumnac

Autant je comprends le sujet, la raison et le bien fondé de la composition de ce tableau, autant je suis totalement insensible et même indifférent à cet
art ( au mieux).
De l'inculture paraît-il ? Qui pourrait m'en fournir les rudiments ?
La peinture moderne( dont beaucoup d'exemples sont bien pires) m'effraye... Je suis trop sensible au classicisme, peut-être! et par dessus tout à l’impressionnisme...
Je ne souhaite pas pour autant en dégouter les autres .
Par contre le texte concernant la symbolique cette œuvre, bien connue, est lui très juste.
Amicalement.