Indifférente, tu m'as privé !
Des délices de l'union des corps;
Tenant loin de moi la douceur
Qui me mettait la joie au coeur.
Comme d'affection je fus sevré
Furent étouffés les désirs forts !
Qu'avec déprime je contenais
Alors que ma chair languissait.
De l'envie sans cesse obsédée !
Incessamment la nuit le jour;
Je devins mendiant de l'amour,
L'âme acculée dans l'abstinence;
Tristement formulant requête,
Pour arracher les quelques miettes !
Allégeant à peine ma souffrance.
Guyh