J’ai vu les mortes consciences
Fossoyer les vivantes
Et les livrer aux vers
Dans un monde à l’envers
Hors des saisons des raisons éprouvantes.
J’ai vu les mortes consciences
Railler les clairs de lune
Et se pendre au soleil
Pour gober son vermeil
Et sans tamis en faire de la thune.
J’ai vu les mortes consciences
Jouir dans le vulgaire
D’un art fait excréments
Au nom de sacrements
Voués à une éternelle après-guerre.
A.Alloun
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!