Le principe du glosse : je prends une strophe d'un poete connu, tant qu'à faire quelqu'un que j'admire puis je construis les miennes... A la fin de chacune de mes strophes, le dernier vers reprends un vers de la strophe dudit poète. Ici, le poème "Les femmes damnées" de Baudelaire
Voici le premier quatrain du poème de Baudelaire :
"A la pâle clarté des lampes languissantes
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur"
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La Bohème d'Hippolyte (Hippolyte est une femme)
Nos nuits sont cet archer, Ã l'adresse grandissante
Nous visons la fortune pour demain, en pensées
Comme un songe de lune où l'on voudrait danser
A la pâle clarté des lampes languissantes.
Apprêter nos navires, voguer vers des contrées
Pour s'extirper enfin du Musée des horreurs
Et nos griffes déchirent comme pour mieux se vautrer
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur.
L'étoile dans nos cieux, la gloire qui attend
Phénix qui renaît de nos amours cuisantes
Par quelques petits dieux ou bien un grand Satan
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes.
Elle savait l'avarie à trop courber l'échine
Mais aussi la magie dans les encres de Chine
Tous ces beaux rêves d'eau, théâtrales splendeurs
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur
Anamorphose
---------------- Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires