Dis l'étranger que fais-tu sur mon ici
As-tu oublié la terre qui t' a bercé
Pourquoi as-tu laissé en ton là bas
Ta mère, ton père, tes sœurs , tes frères
Comment as-tu perdu nostalgie de ton pays

Si donc ainsi , que peux tu avoir à aimer
As-tu des amis qui ne te soient ennemis
Pour que tu aies cœur à sourire
Ou serait-ce or qui soit ta seule amitié
Pour ignorer l'âme de ma sage patrie

Mais ta patrie pourquoi l'avoir
Un jour abandonnée au temps
Sais-tu encore où elle dort le soir
Sais-tu où elle respire sans toi
Elle qui t'aimait de sincérité
Qui comptait sur ton toit
Pour enrichir ses jours futurs

Que veux-tu me dire de vrai
- Seul j'ai aimé les nuages
Ces nuages merveilleux
Qui m'ont porté vers cet ici
Sans jamais contrarier ma vie
Pour me mener dans un paradis
Dont j'avais rêvé la beauté

Je me suis assis là courageux
L'or je le hais il ne m'est
Amour qui pourrait me parler
Mais je veux l'agréable amour
Qui me laissera demain me détacher
De ces viles craintes de mon hier
Qu'une patrie vous offre amère
Au chaque matin de votre vie
L'amour je veux te l'offrir consciencieux
Et ne plus jamais être pour toi
Dans les bras de ton ici l'étranger .
☼ŦC

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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux

Si ton poème condamne ceux qui quittent leur pays pour un monde meilleur, alors je ne le comprend pas ... Car si personne ne s'était éloigné un jour de son clocher, le monde serait
sans doute bien mesquin.
Bien à toi,
ortiaz

Un vécu ou un remord ?

Une lecture qui ne laisse pas insensible.

Le monde est fait de tout : ceux qui bougent et ceux qui restent sur place. Chacun d'entre eux est nécessaire. Il y a des personnes qui consacrent leurs vies à la défense des animaux. Les railleurs disent, avec tous les êtres humains qui souffrent et ont besoin de secours, est-il raisonnable de se consacrer à la défense des animaux ?.. Oui, certainement. Chacun à sa place, chacun sa spécialité, chacun à une ou des causes différentes, ce qui permet à la sortie sur le nombre, de traiter tous les problèmes, de n'en oublier aucun. La tache est grandiose, colossale à l'échelle de la planète et de nombreuses petites fourmis humaines, traitent à leur niveau, un de ces problèmes.
On pourrait dire, bon les migrations, sont bonnes et nécessaire pour les échanges, la compréhension entre les peuples, si elles sont raisonnables en nombre. C'est sans doute vrai. Mais, imaginons que de par la fonte des glaces, le niveau de la mer monte suffisamment pour noyer des îles, des rivages, de grandes superficies de la terre : pourra t-on refuser à ceux qui viendront, de partir de leurs terres noyées sous la mer ?.. Ceux qui crèvent de faim à cause des famines, ceux qui risquent de mourir par les conflits sanglants et aveugles et qui fuient ces dangers infernaux pour sauver leurs vies et celles de leurs enfants, ceux chez qui il n'y a plus de travail, plus d'espoirs, dont la mort est programmée à petit feu s'ils restent là où ils sont, sont-ils condamnés à ne rien tenter pour se sauver, pour pouvoir vivre dignement?....

Ce n'est pas simple, les solutions subies ou proposées, ne contentent personne. La réalité,ces guerres, ces famines, ces conditions de vies épouvantables, sont la résultante de l'égoïsme monstrueux des êtres humains à l'échelle de la planète. Les goinfres qui s'accaparent de fortunes gigantesques, de territoires, de plantations, de ceci ou de cela, privent du même coup des centaines de millions d'être humains qui sont dépossédés du minimum vital.

La terre a de quoi nourrir les milliards d'hommes qui la peuplent. Il y a du travail pour tous, de quoi construire des maisons pour tous, de quoi soigner, éduquer, les enfants du monde entier.
En 1966 nous étions 3,5 milliards d'être humains. J'avais lu un livre dans lequel l'auteur disait : Si l'on mettait cote à cote ces 3,5 milliards d'hommes avec pour chacun un carré de 50 cm de côté, nous aurions tous tenu sur le Lac Léman en Suisse !...
Alors 7 milliards d'hommes : 2 lacs Léman. Il y a encore beaucoup, beaucoup de place sur la terre. Mais il y a trop d'égoïsme et trop de cupidité.


Amitiés St Just