Qui est en ligne 105 utilisateur(s) en ligne (dont 83 sur Poèmes en ligne) Membre(s): 2 Invité(s): 103 Cerisier, Ancolie, plus...
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dolores |
Envoyé le : 24/9/2014 15:15
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Mascotte d'Oasis Inscrit le: 24/8/2009 De: france : 06 Alpes-Maritimes Envois: 34143 |
Couronne de sonnets ...Lointaine femme... 1 Lointaine femme.
Femme lointaine, dis : qu’a-t-on de commun ? Sinon un regard qui s’inscrit sur un âge, Un cœur bien aimant d’où se penche un visage, Un ru de douleurs émergeant d’un chemin !
Tu n’as pour éther que ce sourire humain. L’avenir incertain vivant d’un présage Dont les mots font fi, comme sur une image De l’espoir tiré d’une paume de main.
Offrant ton parfum sur une odeur de terre La force à ton âme où se tenant altière L’être en la vie aspire à seul recevoir.
Si ce qui nous sépare est une croyance Tel murmure naissant je ne veux plus voir Un rêve, un espoir où vit la différence.
Sonnet 2, un rĂŞve, un espoir :
Un rêve, un espoir où vit la différence ! Ravivant la rumeur qui souffle à ton cœur Sur une angoisse amère armant une peur Soumet avec le temps l’ire en ton enfance
Et se mêlent les jours, l’histoire en présence Qui nourrit d’avantage un trop grand malheur Las, tu vis écorché pour seule rancœur Moi-même, je ressens en la décadence.
J’offre si peu, le rêve est pâle reflet, Sur berge le roulis lissant un galet Même l’océan refuse la distance,
Le traverser nombreux l’ont fait par espoir En terre d’accueil libre de recevoir Un seul avenir pour toi : l’indépendance !
L’avenir, sonnet 3
Un seul avenir pour toi : l’indépendance ! Qui proclame ces lois sur la liberté Source immense qui fait la grande fierté De tout peuple vif prônant l’adhérence ;
Laisse-t-on souffrir ? Faire l’intolérance ! À l’étroit esprit n’émeut la charité, Dieu pour qui veut n’écoute un âne bâté ! Aspire dans mon âme à toute espérance.
S’épuise la haine où tu laisses tes cris Dont je te sens veiller au sable j’écris L’ivresse des mots s’emplira comme amphore
Tu mets la vie en nous sur ce lendemain Car sourit du haut l’horizon d’une aurore Libre dans un monde où tu suis ton chemin.
sonnet 4, Libre
Libre dans un monde où tu suis ton chemin Sûr, destiné, cueillant une aurore rose ; Telle femme née en passion éclose, Tu songes, réveillée en soleil carmin.
Car plongeant dans ce sang pour tenir la main Tu n’es que faible mur d’un rempart, seule ose ; Et ton chant de victoire hurle au cœur, se pose Et prie en liberté sur parfum jasmin.
Assumant une rime et prenant la plume, Sur mon âme s’épanche un bref mot, résume Et ronge l’espoir écrit sur parchemin
Qu’éparpille un rien comme aux rocs une écume Il me faudra lire et que l'esprit s'allume ! Ton jour se réfléchit sur un lendemain.
5 ► Jour
Ton jour se réfléchit sur un lendemain Où fleurit à jamais ta délicatesse ! La passion murmure au cœur en détresse, Et j’ai suivi ton cours à couleur jasmin
Proche de l’univers, tendons-nous la main ! À ce rêve invaincu faisons la promesse, Où chacun saura vivre éternelle ivresse ; Sur l’amour échangé, restons plus humain !
Je tente par l’écrit une lettre au gré Je ne peux pas omettre à mon seul regret Quel que soit le temps, en toute circonstance.
Ma muse dépeint le gouffre pour revers J’en oublie en mon Cygne y seront les vers Car tes mots n’ont pas la même contenance.
6 ►Tes mots
Car tes mots n’ont pas la même contenance ; Quand ma plume est trempée à mes yeux, d’autant L’encre de mon cœur sur ton âme s’étend Qu’elle se veut fière et mûrit ta prestance.
En plus mauvais sort, en toute circonstance, Puiser l’amour serein et du sang ôtant La misère du monde au chant excitant Offrir un destin, l'espoir en renaissance...
À mon esprit surgit ta mine à l’ampleur Du délicat sourire, anime un bonheur Éblouissant mes jours en toute puissance.
L’étendue invitant sur ton univers Où je comprends très peu pourquoi ce revers ? Dehors, tu survis dans ta seule ignorance.
Sonnet 7, Tu survis
Dehors, tu survis dans ta seule ignorance. Je pose pour tout rêve une ode en ton cœur Et cet espoir de jours meilleurs pour bonheur Comme un chant te murmure au vent l’espérance
Pourtant rien ne t’oppose et sans résistance Le silence est ce noir couloir de rancœur Et sur ton cri s’entend la plainte d’un pleur Que lui demandes-tu ? Femme : Une vengeance !
La mer est le refuge où puisant les mots Une sirène vient susurrer d’échos Écume du remous, va, vient et m’effleure. La nuit j’écris pour toi sur un seul refrain Il te faudra pourtant que songeant dans l’heure Avoir le choix entre narcisse et jasmin !
Sonnet 8 : choix.
Avoir le choix entre narcisse et jasmin ! Et la voix cristalline es-tu telle reine ? Laissant, en soif couler le miel, plus sereine ; Voir au ciel ton rire à l’horizon carmin.
L’éther est sur l’aurore où luit un chemin Et sur une promesse en même oxygène Que respire ton cœur à l’heure azuréenne Tes yeux sont le miroir sur un lendemain.
À ce futur destin naîtra l’espérance Et nous demeurerons unique fragrance Souvenir oublier sur notre chagrin
Nous garderons au corps un peu cette écorce Emprisonnant la joie au cœur d’un écrin Ailleurs, je ne sais ce qu’anime ta force !
Sonnet, 9 La force ;
Ailleurs, je ne sais ce qu’anime ta force ; Je n’ai pas seulement rêvé l’univers, Tu le fais chaque jour pour moi ; sans mes vers, Personne ne te connait, dessous ton écorce.
Un combat qui m’épuise est comme une entorse Mon regard que je pose aux jours ; ses envers M’éclairant dans mon for sont quelques hivers ! Toi le soleil, tu vis ; demain te renforce.
Chaque jour illumine ; un sourire naît Le tien, lié si loin, n’est pas un reflet. Ton visage rayonne en bombé de torse.
Je ne vis pas comme et j’ai ces rêves bleus Qui me font découvrir ce monde sableux. Ici trop souvent nous parlons de divorce.
Sonnet 10 : Habitudes
Ici, trop souvent, nous parlons de divorce. Je m’étends et ce rêve est dans tes doux yeux, Ce regard sur ton air, je perçois joyeux, Et dans ton âme libre enlevant l’écorce.
Chaque jour, ce labeur du ciel que j’amorce À trimer chaque jour, comme galérien Et dont mon rêve envie un art quotidien, L’or coule sur ton île et rien ne te force.
Mon île est bien trop grande et chacun se perd, Personne ne se reconnait sous couvert Oubliant si souvent un bonjour tout juste.
Un conflit nous émeut sans plus de terreur L’habitude nous rit au regard vétuste, La loi bafouée ouvre au cœur la douleur !
Sonnet 11 ; Douleur
La loi bafouée ouvre au cœur la douleur. J’aime voir autant le temps comme une image Ne laissant pas le jour sur son seul rivage, Pressant le pas ; l’esprit séduit sans brûleur.
Il ne faut pas verser sur une couleur. Comme crayonner sur le bord du visage, Un rêve illumine un beau regard si sage ! Il est tant d’éveiller sans nulle rumeur.
Et l’instinct survit ainsi même aux amies Que nul ne déroute ; toutes académies. Suis-je seule à penser à nous ressembler ?
Ainsi personne ne sait mais chacun sème ! Ne peut-on croire ainsi qu’il te faut trembler ? Tout tente nos désirs, pique nos « je t’aime ».
Sonnet 12 : Pouvoir.
Tout tente nos désirs, pique nos « je t’aime ». Éblouissant un rêve et de sa lueur L’ange sourit la nuit puis pense en semeur Qu’il n’est pas cette image ; une âme rend blême,
Ne nourrit pas ce conte osant l’onde même Affermir tout principe, offre un hymne fleur, Rougit l’âme à ce doute et n’y laisse un pleur Qu’il me faut supplier, déposant en crème.
J’ai tant soufflé la flamme et reste aux esprits L’ange puissant est ouvert à l’incomprise il me faut fuir et toi tu restes surprise
Ai-je tant donné que je ne sais si j’aime ? Je suis convaincue et sûre je prescris ! * Époux et fils cueillent le plaisir qu’on sème.
Sonnet 13 cueillir
Époux et fils cueillent le plaisir qu’on sème. Il se peut contourner comme cette tour, Prisonnier, nul amour n’est d’aucun séjour Se partage aussi la douleur en « je t’aime »
En ce doux cupidon décoche pour flemme Il ne se presse pas d’un trait du contour Dessine l’icône offrant sur un bonjour Le souvenir précis qui me revient même,
A la lueur se fond dans le sombre éther Ne vient que pour ternir à tout notre enfer Elle navigue fort d’un ton qui rougeoie
Elle a tant donné que survit la douleur Et se multiplie en rire toute joie Nos mains, du labeur, ont la même couleur.
14 lointaine
Nos mains, du labeur, ont la même couleur. Es-tu calme sourire et que l’on escorte ? Je veux te croire, ô reine, et que tout nous porte ; L’espoir silencieux heurte sa douleur.
Es-tu seule à penser que vit la rancœur ? Je la ressens ; ainsi telle île l’exporte Mais ne tient pour rigueur que je ne l’exhorte, N’ouvrant d’aucune larme ivresse du cœur.
Nul ne porte en miroir son unique tombe ! Je ne laisserai pas pour même une bombe Et retient dans l’esprit, qu’il reste serein.
Nous sommes d'une image et tant différentes Nos âmes témoignant de mêmes attentes Femme lointaine, dis : qu’a-t-on de commun ?
Femmes… : sonnet maître.
Femme lointaine, dis : qu’a-t-on de commun ? Un rêve, un espoir où vit la différence ! Un seul avenir pour toi : l’indépendance ; Libre dans un monde où tu suis ton chemin.
Ton jour se réfléchit sur un lendemain Car tes mots n’ont pas la même contenance. Dehors, tu survis dans ta seule ignorance : Avoir le choix entre narcisse et jasmin !
Ailleurs, je ne sais ce qu’anime ta force ; Ici, trop souvent, nous parlons de divorce. La loi bafouée ouvre au cœur la douleur !
Tout tente nos désirs, pique nos « je t’aime ». Époux et fils cueillent le plaisir qu’on sème. Nos mains, du labeur, ont la même couleur.
Maria-Dolores
15 sonnets pour une couronne bonne lecture...
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eolienne |
Envoyé le : 24/9/2014 15:26
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Webmaster Inscrit le: 22/6/2005 De: RĂ©gion Parisienne Envois: 40402 |
Re: Couronne de sonnets ...Lointaine femme... quand j'ai vu la longueur je me suis dit que je n'y arriverais pas et puis je me suis prise au jeu de tes sonnets et j'ai trouvé ma lecture très agréable ! bravo et merci pour ce magnifique partage ---------------- http://www.mespoemes.net/eolienne/
https://www.amazon.fr/Souffle-poétique-Adeline-alias-Éolienne/dp/2414163232
https://www.edilivre.com/sur-les-ailes-d-eole-adeline-mela-eolienne.html
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encrenoire |
Envoyé le : 25/9/2014 10:43
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Plume de platine Inscrit le: 11/6/2013 De: Nord Envois: 2868 |
Re: Couronne de sonnets ...Lointaine femme...
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flamandine |
Envoyé le : 25/9/2014 12:28
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Plume de diamant Inscrit le: 11/6/2014 De: Envois: 11859 |
Re: Couronne de sonnets ...Lointaine femme...
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franie |
Envoyé le : 25/9/2014 16:01
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Modératrice Inscrit le: 28/5/2012 De: BRETAGNE Envois: 38921 |
Re: Couronne de sonnets ...Lointaine femme... Bonjour Dolores grande prouesse poétique, le fond des sonnets n'est pas en reste, reprendre chaque dernier vers pour débuter un nouveau sonnet, très original. Certes un peu long mais cela vaut le temps de s'y attarder pour la beauté des textes en leurs sens. Amicalement Franie ----------------
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dolores |
Envoyé le : 26/9/2014 21:20
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Mascotte d'Oasis Inscrit le: 24/8/2009 De: france : 06 Alpes-Maritimes Envois: 34143 |
Re: Couronne de sonnets ...Lointaine femme...
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Sybilla |
Envoyé le : 4/8/2023 1:13
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Modératrice Inscrit le: 27/5/2014 De: Envois: 95520 |
Re: Couronne de sonnets ...Lointaine femme... Bonsoir ma chère amie Maria, Waoouhhhhh ! Fantastique couronne de sonnets ! Toutes mes félicitations ! Belle nuit chère amie poétesse Maria ! Toutes mes amitiés à vous deux Gros bisous Sybilla ---------------- Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.
Le rĂŞve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)
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