Où est l'amour du temps de ta folle chasse
Quand tu feintais le gibier pour ne l'effrayer
Quand tu prenais audace pour voir sa beauté
Quand tes yeux était un fusil privilégié
Pour tuer la chair de sa douce timidité
Tu n'aurais voulu me perdre dans la masse
Dans le lac de tes yeux tu baignais le beau
De ma silhouette qui gambadait leste
Dans l'intimité de tes désirs prestes
A venir me rejoindre sans conteste
Dans le cœur de mes bras modestes
Qui gémissaient dans la futaie de tes mots
Tes mains serpentaient sur ma peau
Pour toucher la grâce affriolante
De mes atouts à l'élégance adragante
Qui collaient aux allégresses délirantes
D'un cœur prêt pour l'affection déroutante
Qui unit corps d'une fête en votre closeau
L'amour fut, il était....
Mais l'orage est venu; l'horrible
Le déverser sur mes branches d'émotions
Les nuages du vent de la tentation
Ont déraciné l'amour en perdition
Quand l'union devient défection
Dans une forêt où mots sont nuisibles
La pluie est tombée comme déprime
Au fond d'un puits de grande misère
Qui s'enlise démoniaque sous de faux airs
Où plaisir rustique , l'amour ne digère
Mais succombe névrotique à l'austère
D'une absence qui tue sa victime
L'amour mort est enterré
Ne l'attend plus
☼ŦC
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux
