Re: Un matin de juin... de juillet...
c'est d'une telle profondeur que j'ai lu et relu,ce poème semble sortir du fond de votre coeur.
"S'enfuir un matin de juin, de juillet
mais si peu m'importe le jour...la nuit
la date mémorable pour autrui..
pour moi n'est plus qu'un oubli oublié....
Les chemins mettent tous à Rome..
pourvu que partir embaume l'esprit..
donne au corps un brin de folie...
même si erre le fantôme de Sodome...
La valise sera bien inutile...
pour ce voyage ultime improvisé
sur les voies du plaisir de la liberté
suffira le nu, tolérée la guenille....
C'est tout une histoire de rêve...
de songe paré de bonnes intentions
comme l'enfer le crie t-on le dit-on...
mais le partir donne goût de la trêve...
J'en ai préparé de faux périples..
tout en restant assise sur mes fesses
méditant dans bain de lait d'ânesse...
le courage m'est aphone, voir inaudible...
Pourtant routes bordées de coquelicots
bravent tous les obstacles la morale...
partagée entre ce bien et le mal...
je dépose ces piètres petits mots...
S'enfuir un matin de juin, de juillet..
ou bien au crépuscule de la vie consommée...
pour un amour ou pour longtemps marcher..
jusqu'à voir la lumière que Dieu nous promet..."
j'aime beaucoup cette belle poésie que je viens de découvrir.
Dragonis