Yasmine, je suis un condamné,
Lui dis-je un jour en randonnée,
Epris de toi d’une foi d’amour
Qui vaut la terre et l’air autour,
Vivant pour toi d’ici à l’heure
Jusqu’à ce que mon cœur se meurt,
Donnant ma vie en bien qui pèse
L’espoir d’ici à la genèse.
Mon cœur, me dit ma dulcinée
Un jour d’été en randonnée,
Un cher bijou sans un Ă©gal,
Un mot qui chante des récitals,
Férue d’un clin aux ondes fétiches,
Un mage miracle Ă©pique et riche,
Un roi le seul dans mon royaume
Sorti du rêve d’un dernier somme.
Yasmine, j’ai peur, je suis ruiné
L’esprit ailleurs halluciné,
Inquiet distrait dans l’embarras
Qu’un jour l’instinct me prenne l’aura,
Craintif, lui dis-je du jour venu
Sans toi ma chair sans bienvenue,
Confus la nuit sans qu’elle ne lève
Mon beau soleil terré en rêve.
Mon cĹ“ur, sois sĂ»r, je serai lĂ
Qu’il pleuve des larmes ou chante le glas,
VoilĂ ma main me dit Yasmine
Qui pousse des fleurs autour des ruines,
Mes yeux mes sens les plus câlins
Dans tes orages les plus malins,
Pour toi mon homme ma vie est joie
D’amour offert en don bourgeois.
Kader... Moi et Yasmine ( Isabelle Eberhardt, personnage de mon prochain roman)