Echec
Le vernis mauve qui s’écaille
Ton sourire d’ange qui s’efface
Les larmes coulent puis se caillent
Pourquoi se voiler la face ?
On ne choisit pas d’aimer
Mais l’on choisit d’assumer
Cruelle passion qui dévore
Un cœur que l’amour déflore
Comme la lune et le soleil
Amour et joie sont amants
Leur fille Idylle est abeille
Et s’envole au firmament
Mais quand vient l’heure cruelle
Quand le destin sonne le glas
De cette union passionnelle
Qui perd tout son Ă©clat
Un cœur crevé qui sanglote
Que la vie vient de quitter
Et l’amour est un despote
Qui juge sans équité
Ne donne donc qu’à coup sûr
Ton cœur qui n’aime qu’une fois
Et qui souffre de l’usure
Et qui s’essouffle parfois
Ce poème est un aveu
Sans équivoque ni détour
Il retrace un temps heureux
Et un enfer sans retour
Ilies Belhadj
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Ilies Belhadj
