Je me vais vers la Petite France
Longe prompt les longs quais
Pour aller pressé retrouver
Ces instants d’une amitié d’alliance
Construite dans les artères de Strasbourg
Sur le petit pont nos espiègles esprits
Se rencontrent comme affamés loups
Qui désirent dévorer proie toujours
Aparté qui ne peut échapper à notre envie
De regarder le temps ensemble courir
Les mots s’envolent, défont leurs flots
Pour mieux Ă©tourdir nos consciences
Abreuvées par toutes nos sciences
Que l’on étale comme bons camelots
Sur la grande place de nos Ă©motions
Nos cœurs aiment nos connivences
Leurs joies se délassent au grand fond
De nos sourires qui se clone d’abandon
Dans nos âmes qui content confiance
Pour accepter frasque de notre différence
Il ne fut pirouette dans ce tout Ă se dire
On rebondissait pour Ă©viter la chute
De nos phrases jouant un air de flute
Pour qu’ambiance sache nous ébahir
Dans un monde sujet à tant d’artifices
Nous promenions nos silences légers
Comme besace de bonté à s’offrir
Et nos yeux billaient de désir
A s’offrir poids de notre générosité
Qui distribuait notre moralité sans retenue
Nous n’avions rien à nous donner
Rien qui ne fut objet essentiel
Qui ne puisse déranger notre naturel
Non nous n’avions rien à nous demander
D’un sans moins, d’un sans plus désintéressé
Notre volonté d’être un instant ensemble
Sur la route oĂą nous menait la sagesse
Celle qui nous embarquait dans l’hardiesse
D’un grand bonheur où rien ne tremble
Dans notre relation de sentiments partagés
Comme toujours on se quittea léger
Après avoir fait le plein de bien être
Encapsulés dans un moral qui pénètre
Le grand mystère de votre vie intérieure
Pour vous conduire à regarder l’autre confiant
☼ƑƇ
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux