Prends ma main, ne m'abandonne pas,
le long du chemin, le cœur en émoi.
Oublions le lendemain, au moins cette fois,
Comme des gamins, il n'y a que toi et moi.
Serre moi fort, au creux de tes bras,
pas besoin d'effort, nul besoin d’apparat,
nos âmes font corps, le spleen au débarras.
A l'abri de ton fort, mon amour croit.
Sous tes caresses douces, enfin je revis,
Sous la lune rousse, nous voilà ravis,
la mort à nos trousses, de sa route dévie,
Fin de la folle course, tu m'offres la vie...
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" It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.”
Henley