Roi du ciel, le soleil impose
Sa couronne d’or qui épouse
Les plaines qu’il envahit délicat
De ses rayons, au toucher princiers
En témoigne intéressé l’azur pur
Qui dépose sa lumière affriolante
Que voudraient cacher fraiches
Les plantureuses ombres jalouses
Les lacs renvoient caressés
Les échos de tant de beautés
Où le soleil se mire avantagé
Dans un lit irisé de fils d’argent
Le soleil serpentent les plaines
Accompagnées par les ombres
Des hauts peupliers qui tracent
Leurs chemins vers la forêt lointaine
Quand ii est de fermer le jour
Le soleil redescend se reposer
Dans le ventre creux de l’horizon
Qui lui prépare sa litière enflammée
Se brûle le feu du crépuscule affamé
De ce temps abandonné qui rougeoie
Et enflamme poitrail des plaines
Comme brasier qui ne veut s’éteindre
Au couchant un bras de mer éteint
La féérie de ce faste flamboiement
Quelques étincelles sur l’horizon encore
Et le déclin des empreintes du jour
Ouvre judas sur la nuit profonde
Où le soleil est parti s’éclipser
N’ayez crainte il reviendra demain
Biser votre peau de ses caresses
Pour vous offrir teinte dorée
Comme chef d’œuvre du peintre
Que l’on admire de nos yeux coquins
Venus tendre, amis de l’astre
Leurs mains vers un nouveau bonheur
☼ƇƑ
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux