…Par flots émergent
D’une mémoire secouée
Les senteurs des lettres oubliées
Tout n’est que rappels
Et des fois une longue absence
Je frĂ´le les murs du silence
DĂ©visage la page du ciel
L’heure est pour la navigation
Dans les artères de la cité
Des heures de marche dans les méandres
Dans les accès des cours
Les glaces projettent
Mille visages dont je ne vois
Que d’anciennes indifférences
J’accroche des fois un sourire distant
Un rire qui passe en coup de vent
Une voix qui jaillit puis s’éteint
Et je continue mon chemin…
Je ne vois dans ce dernier jour
Avant de lever de nouveau mes amarres
Que les mĂŞmes empreintes sur les murs
Que les mĂŞmes signes sur les visages
Je suis muet dans toutes les rumeurs
Je suis absent dans toutes les présences…
Le dos non courbé sous les poids
Mais bien droit et sans Ă©clat
Mes membres me mènent loin de ces lieux
Et je redeviens l’errant des jours anciens
Dans la plupart des scènes mouvantes
Où je ne fais que passer dans l’anonymat…
© kacem loubay
Corbeil Essonne (Paris)
Jeudi 12 DĂ©cembre 2013
Loubay_k@yahoo.frLe poète de l’autre rive