Il est hiver qui transhume son froid
Pour engourdir ma faim de bonheur
Quand soleil cherche à traverser dépité
L’épaisse grisaille que neige satine
Sur la voûte des cieux éclipsée
La vielle cheminée m’ensorcèle
Du crépitement des bûches dorées
Par l’or d’une flamme qui me murmure
Les secrets de ces nouveaux jours d’avenir
Qui voudraient me prédire leurs mieux
Les livres dépoussiérés réconfortent
La paresse de mon esprit fatigué
De ne pouvoir fréquenter Dame nature
OĂą les oiseaux endoloris au pigeonner
Quémandent une nourriture charitable
J’ai vu à la nuit la beauté virtuelle
De ces paysages d’iles, paradis féeriques
Où les corps s’exhibent sans retenue
Dans les bras d’une plage accueillante
Quand le froid lĂ me bourdonne son dard
Les images d’une fenêtre close sur ma vie
Me promènent dans les rues du monde
LĂ -bas la glace envahies les yeux mendiants
De ces gens privés du plus simple bonheur
Enfoui dans la glace cachée des voleurs de paix
Je tente de me réchauffer l’âme, tourné
Ver les espaces d’un moral dispensé
De toutes ces calamités qui refroidissent vie
Alors je me couche pour fermer les yeux
Dans de vieux rêves où le chaud m’offre
La puissance mesurée d’une intérieure paix
☼ƑƇ
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux