Qu’ainsi vers l’or faire ruée
Fondre pourrait meilleur aplomb
Qui a vu vendre à la criée
Le bel éclat du diamant ?

Quand l’alentour du gris neurone
Mouillé s’en va se dissolvant
Comment veux-tu que l’on s’étonne
Que mot se perde dans le vent ?

Si tu entends un cri de guerre
Dans ce qui reste des doux lacs
C’est que partout l’instinct grégaire
Garde l’effet des entrelacs.

Embrasse qui toujours se noie
Dans le marc rond d’un jus amer
Quand le carton ne se déploie
Rouge à l’atout qu’à jeu couvert.

Et si dans ta si belle transe
Tu souffres d’être un « occulté »
J’avoue que dans la distance
Je suis bien mort et escompté.

A se tailler du tour d’oreille
La faune sourde au mot amour
Ne sait jouir de la merveille
Qui fend la nuit qui fait le jour !
A.Alloun.

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

Un vibrant hommage à deux belles plumes qui manquent
Le message est clair sauf si l’on met des œillères
Et je suis tout à fait d’accord avec ces superbes vers :
La faune sourde au mot amour
Ne sait jouir de la merveille

Toutefois je ne crois pas que tu sois mort et escompté

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Citation :

J'espère qu'ils vont passer lire et répondre à votre appel.

"A se tailler du tour d’oreille
La faune sourde au mot amour
Ne sait jouir de la merveille
Qui fend la nuit qui fait le jour !"

Merci Candidao pour ce poème que j'espère convaincant.
Amitié
Nat

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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.

un bel hommage à deux belles plumes

Bonjour Candidao

Deux plumes qui se sont envolés, un bel et puissant hommage à Noël Opan et mon ami Drim, tous deux viendront lire et peut être commenter (espérons le).

Et si dans ta si belle transe
Tu souffres d’être un « occulté »
J’avoue que dans la distance
Je suis bien mort et escompté. Je ne pense que vous soyez mort....

Tant de vérités en ce poème.

Amicalement Franie

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hommes blessés ... poésie non libre ...
pour ceux qui les apprécient ... j'espère les revoir ici ...
merci

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

des plumes de talent qui nous manquent, leur amitié aussi, merci pour eux, merci


yann


yann

Un superbe hommage a deux plumes de talent
J'aime le final , pour moi juste lumineux
Mon amitié
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Magnifique appel ou rappel à deux plumes qui hibernent
Mais qui savent qu'on les aime
Introspection pour drim
Je respecte son choix

La faune sourde au mot amour
Ne sait jouir de la merveille

Ne peut on pas pardonner et briller aussi pour ceux qui nous aiment
Seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis
Je parle pour moi bien sur

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Amicalement Alanna

Les poètes passent et ne restent pas toujours suffisamment pour qu'on puisse les bien connaitre et apprécier ! C'est bien dommage ! J'ai vu ainsi partir au fil des ans nombre de poètes que je considérais comme des amis. Parfois sans en avoir plus aucune nouvelle ! Triste constat !
Adn

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Le Maroc à quatre mains . Recueil peintures de Micam et poèmes d'Adn.
Couleurs et mots en osmose. Recueil peintures Micam et poèmes d'Adn.
Connivences. Recueil peintures de Micam et poèmes d'ADN.
AXELLE AUTOMNE, HIVER roman par Micam (mon ...

Bonsoir candidao, magnifique poème en hommage à ces deux belles plumes qui manquent à l'Oasis

Belle lecture

Amicalement

Merci poète pour ce poème qui est un bel éclat de diamant qui ne se vend pas à la criée , et que ni or ni argent ne peuvent payer. Ce que dicte une belle ame à une très belle plume mérite toute estime, et toute fortune matérielle devant elle est infime.

Je suis heureux, si vous saviez pourquoi...

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

Bonjour Candidao, évoquer le départ de ces deux plumes d'une manière aussi originale me met un peu mal à l'aise. en effet pour l'une d'entre elle je ne connais pas sa motivation mais quoi qu'il en soit, je serais tenté de rapprocher mon opinion de celle fort bien exprimée par ADN.
Le site est régi par un rêglement que nous acceptons tous et sa gouvernance est toujours très difficile à maîtriser.Le minimum que nous puissions faire c'est de le respecter et ainsi nous respecterons l'ensembles des oasiennes et oasiens .
Si certains se considèrent comme des occultés et que leur égo s'en offensent il faudrait qu'ils se posent les vraies questions au sujet de cet embargo.
Il n'en reste pas moins que j'apprécie ton poème dédicace pour ces deux auteurs dont je respecte les décisions d'aller cueillir d'autres espérances dans des univers différents.
Mon amitié.

Capricorne

Les carottes sont cuites

Ami qui lut la peine au fond de mon regard
Tu peux te réjouir du soin de ta parole,
Car ton discours disert nacré d’une auréole
Est venu me tirer de cet épais brouillard.

Tes propos ficelés en bonne plaidoirie
Ont su toucher mon cœur perdu par la férule
Où l’histoire du droit, quelque peu ridicule,
Hélas cadenassa mes faux pas sur voirie.

Lorsque mon brave Ulysse au milieu de la mer
Promenait son bateau bloqué par une barre
Il apprit, sur le champ, qu’un canard sur la marre
Avec palmes d’acier s’affairait au palmer.

Pénélope attendait et le temps semblait long
Au point qu’elle écrivit au préfet de la place.
Celui-ci répondit qu’Ulysse eut trop d’audace
Et que pour ce méfait on lui donnait leçon.

Si l’histoire est cocasse on nous dit aujourd’hui,
Par le biais de ton art, qu’il ne faut donner suite
A une sotte affaire où la carotte cuite
Fait fuir le froid lapin au fond de son ressui.

Je ne vois la police au service de l’art
Mais comme seul Mécène à la dure cravache
Qui de l’ésotérique avale sans panache
Et voit dans le féru le chevalier Bayard.

Et si dans ta si belle transe
Tu souffres d’être un « occulté »
J’avoue que dans la distance
Je suis bien mort et escompté.

Bonjour ami de poésie,

De passage oui !! je suis venue vous lire un instant.

Bel instant à vrai dire au pays de vos strophes et de leurs écornements.

( sourire).

Merci pour ce partage.

Un message claire auquel je me joint. J'espère qu'il sera entendu et que nous retrouverions ces deux belles plumes.

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Merci encore une fois José,

merci Noel Opan, si on enlevait les carottes, je ne dirais pas non pour une cuite!

Merci Sacro

Merci Aïna, tu sais que j'apprécie autant ta belle plume!

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

Une poésie hors du commun qui ne laisse pas indifférent, j'aime l'élégance pudique et raffinée de vos mots, un bonheur de lecture, je vous souhaite à tous, un très beau weekend, avec toute mon amitié, Simon...

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Visitez mon Blog et découvrez mes poésies du jour...

http://www.simzser.com
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"...la merveille
Qui fend la nuit qui fait le jour !"

Merveilleuse définition de la belle poésie !

Quant à nos deux amis, je ne sais pas les dessous de l'histoire et espère les lire encore ici...

A se tailler du tour d’oreille
La faune sourde au mot amour
Ne sait jouir de la merveille
Qui fend la nuit qui fait le jour !

Ton poème a les intonations du Meddah ( chantre ) qui ont bercé ma jeunesse ou le mot dit la chose et son contraire dont seul l'initié peut comprendre la parabole. Que serait l'amour sans le soleil dont le reflet accompagne nos nuits d'insomnie.
merci très cher ami Si Alloun
Charef

Un beau partage poètique Candidao.
Belle journée à toi.
Amicalement.

*** ***

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Rêver au-dessus des nuages,

Un appel qui j'espère sera entendu Candidao, car ces belles plumes manquent.

Mes amitiés du dimanche.

Michèle

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

Merci Grodele…Heureux que tu partages l’avis que la poésie « est lumière »
Merci Michele… En effet, de très belles plumes, cela suffit à vouloir les garder, à tenter…
Merci Simszer, je sais que tu aimes mes essais, c’est réconfortant , j’aime également ta poèsie !!!
Merci Gerard, un plaisir de partager avec toi.
Merci Si Charef… Je suis heureux que tu trouves que j’ai pu hériter un peu des meddahs…
Effectivement, en offrant un éventail de lectures possibles, j’ai découvert récemment que l’on peut jouer avec les mots mais aussi avec les sens possibles, ce qui est plus haut comme ambition poétique. On y réussit rarement…
Ainsi, chapeau bas d’avoir décelé les dimensions du sens dans la dernière strophe.
Bien avant, par le jeu de sens « une embrasse » et « embrasser » il y a à la fois jeu de mots et jeu de sens…. Le mérite est ici moyen.
Donc, effectivement, l’art du meddah est dans cette dernière strophe qui met en évidence les sens possibles à partir du mot sourd mais qui dépasse le simple jeu de mots :
Sourd et sourdre, dans le deuxième sens, c’est la faune qui se révèle dans le mot amour ; les deux derniers vers pouvant ainsi être détachés de ceux qui les précèdent en évoquant l’idée d’insomnies, mais aussi l’idée que celui qui refuse le noir, ne peut admettre le précieux du blanc.
Merci encore .

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

je ne connais pas ces plumes je suis trop nouveau mais ta plume les encenses tellement bien que forcément ils avaient du talent

Une nouvelle fois bravo à toi

Amitié

touché moi aussi ami poète
magnifique hommage

en de vers superbes

à l'encrier du cœur

j'adore

merci ami poète!!!

Bonjour Candidao ,
Comme un appel délicat à deux plumes qui nous manquent .

J'ai aimé comme toujours ton talent à tourner et détourner les mots et les entrelacer superbement

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mes amitiés, Halcyon

tu as comme une naturelle inspiration...je t'envie, c'est toujours aussi net et beau!

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Méfiez vous des apparences

J'ai peine à me souvenir de cet épisode....le défaut de mémoire fait avancer plus vite vers la lumière...

On s'écrivait bien...