Une femme si belle assise à mes côtés
Ne sait pas que mes mots se sont fixés sur elle
Et s'en vont composer de leurs vers le portrait
De sa dure beauté, perfection irréelle.
Une femme trop seule assise près de moi
Et je la sens lutter, faire bonne figure
Au milieu d'étrangers qui ne comprennent pas
Qui elle est et pourquoi cette vie est si dure.
Une femme affolée piégée à mes côtés
Là où rien ne va plus et où pleurent les cœurs
D'être jaugé sans fin par des gens aveuglés
De jugements trop creux naissant de leur torpeur.
Une femme apeurée enchaînée près de moi
Dans un triste cachot où personne ne dit,
Où personne n'entend, ou personne ne voit,
Mais moi je suis poète et je capte son cri.
Le 02/12/13
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Je suis mon propre roi.